Charles III, monastère, Saint-Denis, Denis, évêque
Le monastère de Saint-Denis fut élevé au Vè siècle sur les tombes de Denis, 1er évêque connu de Paris, et de ses compagnons, Rustique et Eleuthère. Au VIè siècle, il devient un centre religieux important. Clotaire II et Dagobert lui confère de nombreux avantages avec des donations financières. C'est en 653, que le monastère obtient le privilège de l'immunité afin de protger ses biens. Au Moyen-Age, l'immunité est un privilège royal interdisant aux agents public de pénétrer sur certains territoires pour y prélever les impôts. Celle-ci était confére par un diplôme, un acte royal.
[...] Aussi, les sentences judicaires ou la levée d'une armée est faite par l'avoué, un laïc, rémunéré sur une partie des revenus de l'immunité et un bénéfice pris sur les terres du monastère. Celui-ci voit ses ressources s'accroître car le roi lui cède la totalité de ses droits. De plus, comme on a pu le voir dans le texte, ils peuvent être choisis par le roi. Tout cela fait partie d'un plan. Un intérêt avant tout stratégique En effet, cela a un intérêt avant tout stratégique. [...]
[...] Dans le texte, on remarque qu'une demande est faite au roi Charles le Simple : ligne 25 : ils nous ont prié humblement Cela montre la volonté de Charles d'être en accord avec l'abbaye. Il va donc lui accorder sa demande. Cela renforce l'idée que le monastère est en quelque sorte redevable au roi. C'est grâce à lui que le monastère est à l'abri du fisc. En fait, à l'époque carolingienne, on peut dire que le fait d'avoir des fidèles dans les monastères, abbayes ou églises, marque la volonté des rois de se défaire de l'aristocratie. [...]
[...] En quoi le texte nous montre-t-il la confirmation par Charles III de l'immunité du monastère ? Dans un premier temps, nous verrons la concession de l'immunité, puis l'importance de Saint-Denis. Et enfin, les limites de l'immunité. La concession de l'immunité La composition du domaine Au cours du Moyen-Âge, le monastère de Saint-Denis acquiert des privilèges. Il bénéficie de l'exonération fiscale, d'un droit et d'une justice qui lui est propre. Dans le but d'affirmer son pouvoir, Charles réitère l'engagement de l'immunité. [...]
[...] Ce qu'elle apporte au monastère L'immunité confirmée par Charles lui apporte une certaine sécurité. On peut dire que, grâce à cela, un échange a leu entre le monastère et le roi. En lui concédant l'immunité, Charles s'attache le monastère. Dans le texte, on remarque que Charles parle, lignes 5-6 des vénérables frères [ notre démence Cela suppose que le monastère a lui-même fait la demande de confirmation. Cela a pour conséquence que c'est grâce au roi que son immunité reste. [...]
[...] Cependant, ce plan a lui aussi des limites en raison de la montée en puissance de l'avoué, qui peut devenir un protecteur très envahissant. Conclusion : Nous avons donc pu observer par ce texte, que l'immunité est autant au service du monastère qui la reçoit qu'à celui du roi. Elle associe étroitement immunité et protection. Favorise l'ordre et la hiérarchie à l'intérieur de l'Eglise carolingienne. Elle sert également de contre- pouvoir face aux comtes et permet au roi de se détacher de l'aristocratie sans laquelle le roi n'existerait pas. [...]
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