Carolingiens, histoire médiévale, Pepin le Bref, Charles Premier, Charlemagne, franc, sacre, Louis le Pieu
Pépin Le Bref (715/758) est le père de Charles Premier (Charlemagne) qui va lui succèder et c'est de lui que la dynastie tire son nom (carolus). Personnalités remarquables et c'est une époque où le pouvoir est repris en main avec beaucoup de fermeté. Avec ces deux rois, ce sont des hommes de gouvernement et le pouvoir se reconstruit (on voit apparaitre la notion de chose publique), reprise en main au niveau culturel. Une embellie qui ne va pas durer car avec le fils de Charlemagne, les choses vont se gâter à partir du milieu du IXe siècle et on assiste jusqu'à la fin à un déclin perpétuel du pouvoir.
[...] En quoi peut-elle intervenir ? Les abbayes sont des points de relais pour la transmission des ordres militaires, en particulier dans les zones éloignées. Pour tous ces domaines, c'est Charlemagne qui va généraliser un impôt payé par les populations pour l'entretien de l'église, c'est la dîme (un dixième des revenus de chacun, payable en argent ou en nature). Le rôle joué par l'église en matière de justice, car l'Église a ses propres tribunaux sur des compétences très étendues. Les justiciables préfèrent les tribunaux ecclésiastiques, car il y a plus de preuves rationnelles et pas de duels judiciaires. [...]
[...] Les Carolingiens deviennent davantage sédentaires. Pour le personnel, quand Pépin le Bref devient roi, son premier travail sera de supprimer la fonction de maire du palais. Globalement, l'organisation reste la même, mais elle se spécialise, car on y trouve plus de gens formés en particulier sous les Carolingiens, on y trouve dans cette administration beaucoup de gens d'Église. Par souci de la formation de son personnel, Charlemagne a formé l'école palatine (école du palais). Dans l'entourage proche du roi, on trouve des gens venus d'autres contrées y compris des pays comme l'Espagne ou l'Angleterre, car il fait beaucoup d'efforts pour attirer des esprits brillants. [...]
[...] Cependant, les vassus royaux vont à leur tour entreprendre de recevoir eux-mêmes le serment de fidélité d'autres hommes. Ils se constituent à leur tour une clientèle, un réseau. Le roi n'y voit pas un élément de perversion, au contraire, il y voit un système de chaînes qui pourrait faciliter la transmission des ordres. Il l'encourage et en 847 le roi Charles le Chauve rend même la recommandation obligatoire. Tous les hommes libres doivent se choisir un seigneur. C'est le capitulaire de Mersen. [...]
[...] Ces pouvoirs vont devenir héréditaires. Ces Ducs sont des véritables concurrents pour le roi et beaucoup de ces grands sont aussi puissants que le roi lui-même. Dans les titres juridiques qui viennent d'eux, ils se donnent le titre romain de princeps De nombreux surnoms vont être donnés au roi et aux grands : - roi : Charles le Chauve, Louis le Bègue, Charles le Simple - grands du royaume : Bernard Plante Velue (Aquitaine), Robert le Justicier (Bourgogne), Guillaume Longue épée (Bretagne), Baudouin Bras de fer (Flandre). [...]
[...] II) Conséquences sur la fonction royale Désormais, parce que le monarque est investi d'une grâce royale, il a une mission définie, il doit guider le peuple chrétien vers le salut éternel. Le roi doit être pleinement inspiré à l'idéal chrétien, faire respecter la paix, la justice, assurer l'unité du peuple chrétien. Ce qui est certain c'est que le roi doit enseigner le précepte chrétien. Projet politique ambitieux. Le roi est le premier des chrétiens et doit montrer l'exemple à son peuple. [...]
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