Byzance, Proche-Orient, de 1071 à 1204, système des Comnènes, Empire byzantin, Jean II
Sous Constantin Monomaque (1042-1055), l'Empire byzantin connaît une extension inconnue depuis Justinien, de l'Arménie à proximité du mont Cassin, du Danube au sud d'Antioche : il contrôle tout l'antique Illyricum et Asie Mineure, pilier résistance face aux Arabes, semblé protéger par glacis qui s'enfonce profondément ans Caucase. Pourtant, dès 1071, année terrible Byzantins définitivement chassés d'Italie, subissent fac aux Turcs une lourde défaite qui leur ouvre Asie Mineure.
[...] Mais ce n'est qu'à Corfou où paraît jeune A' que vrai but est dévoilé : aller s'établir sur trône de Constantinople. D'où le départ de ceux qui entendent s'en tenir à leur devoir de croisade : quand flotte atteint capitale by elle ne transporte plus que des hommes poussés par intérêt ou persuadés que détournement est juste. Faudra pourtant encore des efforts pour inciter en 1203 à prendre ville et y imposer A avril 1204 pour lancer à l'assaut qui devait cette fois remettre capitale entres mains propres chefs doge vénitien Enrico Dandolo, marquis Boniface de Montferrat et Comte Baudouin de Flandre (future empereur latin). [...]
[...] Ne reste plus à Byzance qu'une petite partie de la Bithynie et à l'autre bout Syrie du Nord. Turcs s'installent et fondent sultanat de Roum : l'antique Ikonion devient définitivement Konya. Normands Arrivent en Italie méridionale en 1012 : byzantins tentent de les incorporer dans armée comme mercenaires et de les transplanter en Asie mineure, selon politique traditionnelle, mais une partie d'entre eux désireux de se tailler des seigneuries et même principauté, refusent. Vont constituer pour Empire adversaire résolu. Pour protéger Italie méridionale contre Arabes de Sicile, Georges Manialès adjoint aux mercenaires venus de tout l'Empire des contingents normands et entame en 1035, une grandiose opération, il contrôle toute la partie orientale de l'ile lorsqu'il est rappelé en 1040 pour des raisons de politique intérieure. [...]
[...] Facteurs constituant époque romaine subsistent même s'ils devient de plus en plus formels. Empereur est imperator : à proclamation par armée fait suite élévation sur pavois. Sénat devenu simple ordre social n'intervient que dans des cas difficiles et pour dernière fois à époque Théodora (1055-1056), son approbation se manifeste par présence des sénateurs lors cérémonie tenue à hippodrome de Constantinople où se déroule acclamation par peuple. C cette procédure, + ou respectée qui fait empereur pieux élu de Dieu selon formule consacrée. [...]
[...] Kiannamos écrit brièvement règne de J2 et plus en détail celui de M jusqu'ne 1176. Choniatès écrira après 1204 histoire qui réinterprète règne M à la lumière catastrophe finale. Epopée connaît h de gloire, à mettre en relation avec renaissance du roman imité de l'Antiquité avec Digénis Akritas dont partie remontre au 10e s. grands romancier est Théodore Prodrome avec Rodanthé et Diosiclès, Nivétas Eugénianos avec Aristandros et Kallithéa inspiration antique présente mais préoccupation destins individuels. Certain humanisme montrent nette évolution sensibilité by et traduisent gouts aristo perso sont représentatifs s C : Théodore Prodrome et Jean Tzètzès s'illustre dans écrits satiriques en vers et prose comme Guerre du chat et des souris mais doit produire poème à gloire empereurs membres de sa faille et autres aristo. [...]
[...] Byzance perd sa dernière possession italienne, reste d'une présence qui symbolisait objectif essentiel de reconstitution Empire romain par reconquête ancienne Rome. Perte de Bari dépasse cet aspect symbolique : normands ne vont pas tarder à franchir détroit d'Otrante. Tandis AC entre à Constantinople en avril 1081, RG, s'empare de Corfou et met le siège devant Dyrrachion, flotte vénitienne chèrement louée disperse flotte normande mais armée parvient à s'emparer place forte le 21 février 1082. Fils de RG, Bohémond conquiert Macédoine occidentale, puis passe en Thessalie et assiège Larissa ; l'action de quelques chefs de guerre décidés, dissensions entre Normands permettent à Alexis de les repousser vers cote adriatique. [...]
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