Dissertation d'histoire du droit: L'autorité royale et la féodalité (2 pages)
Autorité royale et féodalité (Xème-XIIème siècle)
Au Xème siècle l'état carolingien s'essouffle, l?autorité publique est en déclin et l?autorité centrale est affaiblie. L'affaiblissement des rois profite a des puissance locales, les seigneuries, qui se développent faute d'instituts solides. C'est ce morcellement dû à la substitution des seigneurs à l'état qui entraine la féodalité.
La féodalité est une forme d'organisation de la société fondé sur des contrat interpersonnels. Elle consiste en une sorte de confédération de principauté, de seigneurie, de fief, concédés à des seigneurs investis chacun d'un pouvoir souverain sur leurs propres domaines, mais inégaux en puissance, subordonné entre eux et ayant des devoirs et des droits réciproque. La féodalité triomphe a cette époque.
Ces fiefs, qui constituent l'unité politique de base de cette époque, sont souvent en conflits les uns avec les autres et peuvent être suffisamment puissants (seigneurs ayant de grandes propriété territoriales) pour contester l'autorité du roi. Le Roi de France a moins d'importance que ces seigneurs.
Il est à la fois le roi et un seigneur comme tous les autres.
I) La féodalité: substitut à l'autorité royale
II) L'autorité royale: toujours existante
[...] Le roi n'a donc pas d'influence sur la population. S'il veut contourner cette spécificité il doit faire triompher l'idée selon laquelle il est au sommet de cette pyramide et que l'ensemble de l'édifice dépends de lui. Il doit donc imposer sa suprême suzeraineté c'est a dire sa supériorité sur le monde des seigneurs et de leurs vassaux. C'est Suger qui va parvenir à faire du roi le grand « dispensateur de fief ». Il montre que chaque fief quelque soit sa taille procède nécessairement d'un fief plus grand et qu'en remontant cette chaine des fief on parvient a l'idée que tous les fief procède d'un démembrement du royaume. [...]
[...] Double assise de celle-ci: territoriale( seigneurie) et humaine(relation féodaux-vassaliques) A. Les relations féodaux-vassaliques: Les relations féodaux-vassaliques empêche le roi d'exerce son pouvoir sur l'ensemble du royaume dans la mesure ou il n'a pas d'emprise sur la totalité du peuple car « le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal ». Le vassal est celui qui, ayant reçu du seigneur suzerain une propriété territoriale nommée bénéfice ou fief ainsi que sa protection, doit en contrepartie accomplir pour lui certaines obligations (militaire, financière, judiciaire . [...]
[...] Ces fiefs, qui constituent l'unité politique de base de cette époque, sont souvent en conflits les uns avec les autres et peuvent être suffisamment puissants (seigneurs ayant de grandes propriété territoriales) pour contester l'autorité du roi. Le Roi de France a moins d'importance que ces seigneurs. Il est à la fois le roi et un seigneur comme tous les autres. I. La féodalité: substitut à l'autorité royale: Le terme féodalité apparaît au 17eme siècle, ce concept se centre sur une hiérarchie entre les individus et les terres. [...]
[...] D'un cote la seigneurie sert de palliatif a la disposition de l'état elle permet a la puissance publique de toujours s'exercer mais a un échelon réduit. II. L'autorité royale: toujours existante: La société féodale morcelle la souveraineté. Chaque seigneur exerce localement, dans sa seigneurie. La seigneurie permet d'inscrire les individus, le seigneur y exerce des prérogatives de puissance publique et règle la vie publique et financière. Mais le Roi ne s'avère finalement pas être un seigneur comme les autres, il dispose et plusieurs spécificité qui le rendent unique et supérieur. A. [...]
[...] Chaque seigneur rend la justice sur son territoire. Cette singularité royale se manifeste a travers l'emprise géographique que le roi exerce sur le royaume, au travers de moyens du gouvernement qu'il utilise. Enfin il dispose d'une forme de gouvernement qu'il est le seul a pratiquer fondé sur le ministère royal (ministerium regis), comme le pape ou l'évêque, qui lui permet l'investissement de prérogative générales. Par la suite, la souveraineté se restaure car le roi, l'église et les villes remettent en cause le pouvoir des seigneurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture