Art et vie de l'esprit en Occident XIème-XIIIème

Thèmes abordés

Affirmation de la chrétienté, culture monastique, art gothique, Occident chrétien, société médiévale

Résumé du document

L'affirmation de la chrétienté ne relève pas exclusivement de faits matériels mais aussi par sa vitalité culturelle, par ses manifestations culturelles (efflorescence d'un art religieux et vie intellectuelle dominée par le christianisme). A laissé un héritage intellectuel et artistique de premier plan.
Comment s'articule l'art et la sté médiévale? Dans quelle mesure l'ensemble de ces manifestations culturelles accompagne voir cristallise l'ensemble des mutations de l'Occident chrétien?

Extraits

[...] ) donc le discours ne va s'exercer qu'au travers d'un commentaire préalable "exégèse". Mais ce système médiéval repose aussi sur des fdts religieux, le christianisme dicte la hiérarchie des savoirs donc la connaissance et le commentaire des écritures saintes vont être ces connaissances. Les monastères vont être ces lieux où l'on copie, classe et enseigne. A l'an 1000, la connaissance n'a une finalité que dans la mesure où elle est au service du service religieux, connaissance de la liturgie indispensable pour prier mais parce qu'elle est vécue comme un acte spirituel, lire devient du par cœur auquel on va tirer un sens et le confronter à d'autres textes démarche méditative, la lecture est une sorte de prière. [...]

[...] Dans la culture écrite cela est d'autant plus perceptible. Passage de témoins, les monastères vont perdre le monopole de l'écriture voir eux-mêmes être touché par l'étiolement des écoles monastiques (nveaux ordres monastiques ne recrutent pas d'enfants donc abandonnent cette fonction de transmission de la maîtrise de l'écrit) mais se dvppent de gdes écoles urbaines (Chartres, Lens, Paris, Bologne) et l'essor urbain se traduit pas l'apparition de figure nvelles figure de l'intellectuel (celui qui vit de son travail d'enseignement dans les villes universitaires, se définit comme un artisan sa fonction étant l'étude et enseignement des arts libéraux, vit de la maîtrise de l'écrit) et dvt d'une tradition du voyage d'étude, et vont naître les universités. [...]

[...] Les arts libéraux sont 7 (arts du trivium grammaire rhétorique dialectique et quadrivium arithmétique musique géométrie astronomie). Donc maîtrise de l'écrit, de sa production et de son commentaire à acquérir. Une fois le bac, on peut choisir entre la faculté de droit, médecine ou théologie. L'enseignement repose avant tout sur le commentaire de textes svt eux-mêmes des commentaires, c'est éclairer les différends niveaux de sens avant de résoudre les contradictions "méthode scolastique" (lecture, questionnement, discussion) cadre général du renouvellement de la pensée. [...]

[...] L'un des gds du XIII qui va faire cette synthèse est Saint- Thomas d'Aquin. Il se produit également aux XII-XIII la diffusion plus large de la culture écrite qui va sortir de son bastion clérical et gagner le monde laïc (écritures saintes et savoir plus ouvert) naît une culture profane (lyrisme et divertissement) qui se dvppe dans les cours et trouve son expression dans la littérature courtoise (Chrétien de Troie). Parallèlement se produit une autre rupture fdtale, celle du passage de l'art roman à l'art gothique. [...]

[...] A laissé un héritage intellectuel et artistique de premier plan. Comment s'articule l'art et la sté médiévale? Dans quelle mesure l'ensemble de ces manifestations culturelles accompagne voir cristallise l'ensemble des mutations de l'Occident chrétien? Passage d'une culture monastique à une culture urbaine Culture concentrée dans les monastères à une culture urbaine par ses foyers, acteurs et manifestations. Vers l'an 1000 à la veille de ces mutations, la plupart des foyers culturels sont monastiques (Saint Galle, Cluny, Mont Cassin . ) car mettent à leur profit la maîtrise de l'écrit pour constituer des archives de leur domaine, enrichir leur bibliothèque de manuscrits "système médiéval des connaissances". [...]