cours, histoire, histoire ancienne, histoire médiévale, débuts de l'Islam, Tables claudiennes, l'empire romain et le christianisme, l'édit de Caracalla, chrétienté latine, domination féodale, Afrique
L'unité d'enseignement intitulée « approfondissement des savoirs didactiques en histoire ancienne et en histoire médiévale » se compose de plusieurs cours qui apportent des éclaircissements, des approfondissements sur des points des programmes du secondaire en histoire ancienne et en histoire médiévale. Ces cours apportent également des pistes pour la mise en oeuvre de ces différentes thématiques en classe.
[...] Tout d'abord plusieurs cours ont porté sur l'histoire ancienne en collège et lycée. Le premier d'entre eux a porté sur l'empire romain et le christianisme. Dans le secondaire ce thème est abordé en classe de 6ème, dans le thème 2 de la partie IV qui porte sur les débuts du judaïsme et du christianisme. Les programmes incitent à aborder les chrétiens dans le cadre de l'empire romain, de contextualiser les débuts du christianisme, d'expliquer les relations entre empire romain et chrétiens (persécution et diffusion limitée, mise en place d'un christianisme impérial à la faveur de l'arrivée de Constantin au pouvoir, l'organisation de l'Eglise Le cours a plus particulièrement abordé les relations entre l'empire et les premiers chrétiens. [...]
[...] Ce document peut être analysé avec en complément celui de Tacite, dans les Annales, qui révèle les résistances des sénateurs romains à cette extension de la citoyenneté surtout en Gaule, le souvenir de la guerre menée par César étant encore sans doute assez vif. Il pose la question de la promotion des provinciaux dans l'ordre sénatorial, une promotion individuelle, liée à la notion de mérite personnel. Un deuxième document est étudié en classe de seconde dans le cadre de la diffusion de la citoyenneté romaine. Il s'agit de l'édit de Caracalla. Il est également étudié en classe de 6ème. L'édit de Caracalla de 212, accorde la citoyenneté romaine à tout homme libre de l'Empire qui ne l'avait pas encore. [...]
[...] Cette notion est simplement définie dans les manuels comme le fait d'adopter le mode de vie, la langue et les croyances des Romains. Or dans les faits la romanisation n'est pas que cela. C'est une notion culturelle, ce n'est pas imposer une culture à un peuple, celui-ci choisit les éléments qu'il veut garder ou rejeter. La notion de paix romaine est également étudier dans ce programme. Dans les manuels elle est définit comme une période paix et de prospérité qui règne dans l'Empire romain aux Ier et IIème siècles. [...]
[...] Néanmoins les relations entre empire et chrétiens ne restent pas toujours au même point. Ainsi Tacite raconte que lorsqu'en 64 a lieu l'incendie de Rome le pouvoir impérial fait arrêter les chrétiens qu'on accuse d'être des ennemis de l'humanité. Cet incendie déclenche la première persécution contre les chrétiens, néanmoins on ne les châtie pas pour des raisons religieuses. Il n'y a pas de traces d'un édit de l'empereur Néron contre les chrétiens. Tous les empereurs ne châtient pas les chrétiens comme l'a fait Néron. [...]
[...] C'est aussi le cas pour les sources archéologiques qui sont peu nombreuses. Les connaissances sont très limitées car il n'y a pas eu de mémoire entretenue. François Xavier Fauvelle signale que l'archéologie pose un autre problème : le processus d'élimination de la documentation des sites c'est-à-dire que l'on ne conserve du site que les trésors qui y ont été trouvés. Ainsi les cours qui nous ont été dispensés nous ont permis ou nous permettrons de bien aborder les thèmes et de répondre aux attentes voulues par le programme et aux éventuelles questions des élèves. [...]
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