La dynastie des Valois accède au trône de France en 1328 lorsque que le roi Charles IV le Bel meurt sans laisser d'héritier mâle. C'est donc son neveu Philippe de Valois (1293-1350) qui devient roi de France en mai 1328 sous le nom de Philippe VI. Ce couronnement signe la fin des Capétiens directs et inaugure le règne de la branche des Valois qui va s'étendre jusqu'en 1589 lorsqu'Henri III (1551-1589) meurt sans héritier : Henri de Navarre (1553-1610) devient alors roi et installe la dynastie des Bourbon sur le trône de France.
Si l'on s'intéresse au « temps des Valois », il faut donc étendre l'étude de 1328 à 1589. Sur cette période trois conflits majeurs se déroulent : la guerre de Cent Ans (1337-1453), les guerres d'Italie (1494-1559) et les guerres de religion (1562-1598). Les guerres de religion viendront cependant se greffer sur une situation européenne déjà en place : la volonté de domination de l'Espagne de Philippe II sur le continent.
De plus, pour comprendre les alliances de cette période, il convient de s'intéresser au règne des derniers Capétiens directs ; de même, il faut prolonger l'étude au règne d'Henri IV pour comprendre l'issue des guerres de religion. Au cours de son règne, Philippe IV le Bel (1268-1314) étend le domaine royal français et tente de mettre fin à l'autonomie de certains territoires – la Flandre et la Guyenne notamment. Déjà par son mariage avec Jeanne Ière de Navarre (1284), il avait acquis le comté de Champagne et la Navarre devenant le premier roi de France et de Navarre.
[...] Le frère du roi, Louis d'Orléans et le duc de Bourgogne Jean sans Peur, cousin du roi et d'Orléans, s'affrontent alors pour la gestion du royaume de France. La guerre civile éclate rapidement entre les Armagnacs les partisans de Louis d'Orléans et les Bourguignons. Cette lutte vient se greffer elle aussi sur la guerre de Cent Ans. Le duc de Bourgogne s'allie aux Anglais alors que les Armagnacs restent du côté français. Il est à noter ici que l'Etat bourguignon est un acteur majeur de la guerre de Cent Ans. [...]
[...] De plus, pour comprendre les alliances de cette période, il convient de s'intéresser au règne des derniers Capétiens directs ; de même, il faut prolonger l'étude au règne d'Henri IV pour comprendre l'issue des guerres de religion. Les alliances diplomatiques dans le cadre de la constitution des Etats nationaux : la guerre de Cent Ans a. Les origines de la guerre de Cent Ans Au cours de son règne, Philippe IV le Bel (1268-1314) étend le domaine royal français et tente de mettre fin à l'autonomie de certains territoires la Flandre et la Guyenne notamment. [...]
[...] La prépondérance espagnole Au sortir des guerres d'Italie, la situation du catholicisme en Europe est plutôt négative. Partout la Réforme progresse : la paix d'Augsbourg en 1555 instaure le principe du tel prince, telle religion ; Elisabeth Ière (1533-1603) est en passe de faire revivre l'anglicisme ; les huguenots prennent en France une importance non négligeable. Seule l'Espagne, qui est par ailleurs sortie triomphante des guerres d'Italie, évite la contagion réformée. Le royaume de Philippe II apparaît donc comme le chef de file du catholicisme en Europe. [...]
[...] Son sacre l'année suivante puis l'absolution accordée par le pape Clément VIII en 1595 lui assurent le ralliement progressif de la noblesse française. Désormais bien installé sur le trône de France, Henri IV déclare la guerre à l'Espagne qui s'achève par le traité de Vervins en 1598 qui n'est finalement qu'une réédition du traité du Cateau. La question des religions est définitivement réglée en 1598 avec l'Edit de Nantes. Bibliographie AUTRAND Françoise, BÉLY Lucien, CONTAMINE Philippe et al, Histoire de la diplomatie française. [...]
[...] Le roi de France prend le parti des Lancastre alors que le duc de Bourgogne soutient les York. c. La fin de la guerre de Cent Ans : l'Europe contre la France Si la guerre de Cent Ans s'achève en 1475 avec le traité de Picquigny, la situation européenne prend un nouveau tournant en 1486. Jusqu'alors les principales puissances étrangères étaient restées absentes d'un conflit qui concernait avant tout les rivalités internes aux deux belligérants. En 1486, Maximilien de Habsbourg (1449-1519), tout nouveau roi des Romains, appelle au regroupement de tous les ennemis du roi de France autour de la Bretagne. [...]
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