Sans Grégoire, évêque de Tours, nous ne saurions rien sur l'histoire des Mérovingiens. En effet, il est le premier historiographe de l'histoire de France. Cet homme, issu de la noblesse, compte plusieurs évêques dans sa famille lorsqu'il est ordonné diacre en 563. Il se rend presque aussitôt auprès d'un parent éloigné, Euphronius, évêque de Tours. Quand ce dernier décède, c'est Grégoire qui lui succède. Fervent défenseur des droits de l'Église, c'est surtout au travers de son oeuvre de dix tomes intitulée "Histoire des Francs", achevée en 592, qu'il s'illustre. Le texte "Le vase de Soissons", qui en est un extrait, permet de comprendre la situation des Mérovingiens aux prémices de l'époque franque. A la chute de Rome, la Gaule est divisée en multiples peuples barbares, Burgondes, Wisigoths, Francs et le Royaume de Syagrius. Par le biais des batailles contre les autres peuples, les Francs vont s'imposer.
[...] En effet, cette ville contient les armes nécessaires pour fournir ses soldats. Sorti victorieux de cette bataille, Clovis choisit de s'allier avec l'Église et décide de ne pas les monuments religieux. Cependant, la rétribution des soldats était basée sur le partage du butin résultant de ces pillages, cette réaction du chef provoqua ainsi de virulentes réactions chez ses guerriers. Il y eut donc quelques écarts donc l'épisode du vase de Soissons en est la parfaite illustration. Cet évènement montre la volonté de Clovis de s'unir avec l'Église ainsi que la disparition de la notion d'Etat de l'Empire romain au profit de l'affirmation d'un pouvoir. [...]
[...] "il ordonna aux autres de se retirer, répandant de la sorte une grande terreur après soi". II) Le respect de l'alliance avec l'église grâce au pouvoir patrimonial de Clovis Le respect de la décision du chef - Au début l'armée de Clovis ne respecte pas l'Église, ce sont des païens, des "ennemis de Dieu". Ils n'ont que faire du respect qu'il faut allouer au culte chrétien et c'est pour cette raison qu'ils pillent les églises de la ville de Soissons. [...]
[...] Il se convertit à Reims en 487 et se fait couronner par un représentant de l'église, cérémonie qui devient une règle coutumière pour ses héritiers. La succession se fait selon la loi salique impliquant la division du territoire entre les fils du roi. Mais cela engendre une instabilité territoriale entre unité et division selon la personnalité et la volonté des rois. Enfin, la dynastie des rois fainéants marque la décadence de l'autorité royale. Ces derniers laissent peu à peu le pouvoir à leurs maires du palais qui deviennent les rois carolingiens par la suite, avec Pépin le Bref en 751. [...]
[...] Le vase de Soissons : commentaire du texte de Grégoire de Tours "L'Histoire des Francs Chapitre II Sans Grégoire, évêque de Tours, nous ne saurions rien sur l'histoire des Mérovingiens. En effet, il est le premier historiographe de l'histoire de France. Cet homme, issue de la noblesse, compte plusieurs évêques dans sa famille lorsqu'il est ordonné diacre en 563. Il se rend presque aussitôt auprès d'un parent éloigné, Euphronius, évêque de Tours. Quand ce dernier décède, c'est Grégoire qui lui succède dans la Basilique Saint Martin. [...]
[...] L'église a survécu à la Chute de Rome gardant la même hiérarchie et la même organisation. Elle a su garder sa richesse et même l'accroître. Elle est devenue indépendante du pouvoir royal en préservant une grande influence sur le pouvoir politique avec la cérémonie de sacralisation du couronnement. De plus, elle est la religion des rois, elle a une mission de conseil auprès de lui, au-delà de sa mission auprès de la population. Au cours de ses conquêtes, Clovis ne choisit pas d'attaquer Soissons par hasard. [...]
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