Serment, sacre, Philippe Ier, 1059, souverain, cérémonie, rex coronatus
Henri Ier, comme la coutume capétienne l'impose, décide de faire sacrer son fils ainé Philippe Ier (1060-1108) de son vivant. Ce dernier n'a que six ans lors de son sacre à Reims, le 23 mai 1059. L'archevêque de Reims Gervais de Bellesme, adresse un discours dans lequel il évoque son droit à « élire » et à sacrer le roi. Puis, il demande à chacun des prélats et des barons de donner son accord à l'héritier de la Couronne : tous manifestent leur approbation par des acclamations. L'élection est devenue un simple consentement.
Après avoir oint le jeune enfant, l'archevêque lui remet le sceptre, la main de justice, et tous les autres insignes royaux. Philippe Ier, lit ensuite son serment de sacre, qui est le texte que nous allons commenter. Ne n'en connaissons pas l'auteur réel, mais il est certain que ce n'est pas Philippe qui a rédigé lui-même son serment, étant donné son jeune âge.
Comment se déroule le sacre de Philippe Ier ?
[...] Le sacre est une cérémonie religieuse. Le mot ordination se réfère aux prêtres. Le roi peut devenir roi par l'entremise de Dieu : il devient évêque du dehors B Les promesses Dans son serment, Philippe Ier fait des promesses. Certaines à l'Eglise, et d'autres à son peuple. Philippe promet au peuple de conserver les privilèges de chacun. Les privilèges sont un échange. Telle catégorie de personne rend un service au roi, de ce fait, celui-ci leur accorde des privilèges (de chasse par exemple). [...]
[...] Après avoir oint le jeune enfant, l'archevêque lui remet le sceptre, la main de justice, et tous les autres insignes royaux. Philippe Ier, lit ensuite son serment de sacre, qui est le texte que nous allons commenter. Ne n'en connaissons pas l'auteur réel, mais il est certain que ce n'est pas Philippe qui a rédigé lui-même son serment, étant donné son jeune âge. Comment se déroule le sacre de Philippe Ier ? I La présentation du futur souverain et ses promesses A La présentation de la cérémonie Le serment est lu le jour du sacre. [...]
[...] II L'élection du rex coronatus A L'élection Philippe relate son élection. C'est Gervais, archevêque de Reims qui l'a élu, sur accord de son père Henri. Il n'y a pas besoin de l'accord du Pape pour ordonner roi. B Le consentement Pour donner leur consentement, l'auditoire s'approcha du futur roi. Il y eut tout d'abord les légats du Pape, puis les hommes d'Eglise, les ducs (d'Aquitaine et de Bourgogne), les marquis (Baudouin son oncle), et les comtes (d'Anjou, de Valois, de Vermandois, de Ponthieu, de Soisson), les vicomtes (de Limoges), les chevaliers, et le peuple. [...]
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