Malgré ce que dit l'opinion générale sur le Moyen Age en temps qu'âge obscurantiste, ce fut une période de mutation. Ces mutations sont de plusieurs types : économiques, sociales, religieuses... Au XIIème siècle, on assiste à une nouvelle série de mutations, mais on ne les remarqua que tardivement. On baptisera alors cette période la renaissance du XIIème en raison de l'aspect culturel de ces mutations (...)
[...] Le débat va s'envenimer en partager les clercs. Les uns, dit les nominalistes pensent que les idées ne sont que des mots dans notre esprit et n'ont pas d'existence propre. Leurs adversaires, les réalistes, prônent au contraire qu'elles ont une existence propre, qu'elles sont réelles et palpables. Dans cette querelle, Abélard tentera de satisfaire les deux parties en élargissant le débat par une nouvelle question : Les genres et les espèces auraient une signification pour la pensée si les individus correspondant cessaient d'exister. [...]
[...] Les campagnes génèrent alors un trop plein qui va s'écouler dans les villes. En effet, les villes sont au cœur de la renaissance culturelle du XII Surtout Paris qui gagne son statut de capitale. Les villes sont des centres culturels. Dans une ville, la population se regroupe en un milieu restreint se qui permet de multiplier les échanges, les relations. De plus, les citadins n'ont pas à travailler la terre, pour occuper les esprits on va alors s'intéresser à la culture. [...]
[...] Jean semble se promener dans la France, entre Paris et Chartres. Ce dernier point nous permet aussi de constater la liberté de ce milieu intellectuel, l'élève choisit ses maîtres et ses écoles. On remarque aussi la religiosité régnant dans le milieu, on développera ce point plus loin. Il faut aussi remarquer la multiplicité des maîtres de Jean, plus de dix, ainsi que l'aspect européen de cette renaissance (des anglais, des allemands etc.). Enfin, Jean conclut par un aspect faisant contraste avec ce qu'il énonce plus haut, il s'agit de l'esprit d'entre aide entre Jean et ses camarades. [...]
[...] Il faut aussi noter que l'achèvement d'étude passe par des études théologiques, ces dernières étant en quelques sortes l'aboutissement d'étude brillante. Abélard suivra des études théologiques, Albéric quitte son poste de maître pour suivre des études, Robert de Melun gagne la gloire dans les écrits religieux, Jean de Salisbury deviendra évêque. Tous les érudits sont donc des hommes d'église, cette dernière étant finalement l'instance au cœur de cette renaissance du XII. Les troubles du système Ce système éducatif présente des failles, des troubles. D'abord, les oppositions entre les maîtres entraînent des cabales. [...]
[...] Voyons maintenant les caractéristiques de cette renaissance. Les caractéristiques Ce qui caractérise cette renaissance c'est avant tout la référence aux géants de l'antiquité comme le disant Bernard de Chartres. Le contact avec le monde arabe permet de redécouvrir les écrits antiques perdus pour l'occident. Ce fait entraîne une hausse des traducteurs, qui sont à la base finalement de cette renaissance. Ces traducteurs qui ont les tâches facilitées par l'essor urbain qui leur permet de se regrouper pour mieux travailler. Cet essor urbain à aussi ces mauvais coté, la vie en ville est relativement instable, ces intellectuels du XII nous marquent par le récit de leur errance. [...]
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