Le commentaire qui est à commenter est un texte à valeur normative, puisqu'il s'agit ici des Dictatus papae de Grégoire VII en 1075, qui proclame comme l'indique le titre du document la théocratie pontificale.
En effet dès le XIe siècle, va apparaître un mouvement de rénovation de l'Église chrétienne d'Occident, et le principal acteur en est le pape Grégoire VII (pape de 1073 à 1085). C'est un mouvement qui durera longtemps et qui verra le redressement remarquable de la papauté. En 1059, dès que le pape Nicolas II a réformé la procédure d'investiture des papes en privant l'empereur germanique Henri IV de désigner par lui-même le futur pape (libérant la papauté de la tutelle impériale), le conflit entre la papauté et l'empereur est ouvert. Ce conflit va prendre une tournure radicale avec Grégoire VII, avec la querelle des Investitures, symbole de la réforme grégorienne. Après un décret en 1075, il écrit les dictatus papae, que l'on pourrait qualifier de textes politiques et juridiques, proposant 27 propositions, qui forme un arsenal juridique contre l'empereur germanique. Avec les concordats de Worms, en 1122, et ce Dictatus papae, les papes inaugurent la théocratie pontificale. Il est donc intéressant de voir, autour de quels principes va s'articuler les Dictatus papae, et par la même occasion, la théocratie pontificale.
[...] Cela va de pair avec toutes les formes de justice, c'est-à-dire que depuis le privilège du fort, il est bien entendu impossible de pouvoir juger un clerc hors d'institutions ecclésiastiques. Rompant avec les constructions carolingiennes, la papauté revendique pour elle seule la direction du peuple chrétien et entend subordonner à son autorité supérieure, les puissances séculières. Il y a donc ici une volonté de la part du pape d'acquérir une certaine indépendance aux yeux des laïcs, afin de pouvoir dans un second temps et tout à fait légitimement prétendre à la supériorité pontificale sur tous souverains. [...]
[...] Par l'intermédiaire de ce texte, nous pouvons voir l'étendue du pouvoir pontifical et des actes qu'il rédige puisque ces textes écrits comme le dictatus papae auront bien une valeur juridique dans l'avenir. On peut donc voir l'étendue des pouvoirs du pontife, étant donné qu'il s'impose sur tout le pouvoir temporel et qu'il se proclame à la tête de toute l'Église chrétienne. Afin de conclure, on peut se demander quels seront l'essor et le respect de cet acte juridique, par exemple. [...]
[...] Le renouveau des institutions ecclésiastiques Commentaire de texte Le commentaire qui est à commenter est un texte à valeur normative, puisqu'il s'agit ici des Dictatus papae de Grégoire VII en 1075, qui proclame comme l'indique le titre du document la théocratie pontificale. En effet dès le Xième siècle, va apparaître un mouvement de rénovation de l'Église chrétienne d'Occident, et le principal acteur en est le pape Grégoire VII (pape de 1073 à 1085). C'est un mouvement qui durera longtemps et qui verra le redressement remarquable de la papauté. [...]
[...] De telles prétentions ravivent le vieux conflit avec l'Église chrétienne d'Orient, de tradition impériale et consulaire. Se voulant donc indépendante de toute emprise du pouvoir temporel comme l'Église chrétienne d'Orient, et qualifiant son pontife, le pouvoir qu'il exerce, l'Église chrétienne d'Occident d'origine romaine, le pape s'octroie donc une légitimité sur tout pouvoir temporel mais aussi sur toutes les églises. la primauté du Siège apostolique sur toutes les autres églises L'Église chrétienne d'Occident à travers son origine romaine et sa supériorité en théorie, et selon elle sur le pouvoir temporel, s'octroie la possibilité d'être à la tête de toutes les Églises chrétiennes, qu'elles soient occidentales ou orientales. [...]
[...] Il est donc intéressant de voir, autour de quels principes va s'articuler les Dictatus papae, et par la même occasion, la théocratie pontificale. Ainsi, ayant envisagé dans un premier temps la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel des souverains nous pourrons nous pencher sur sa primauté effective du Siège apostolique sur l'Église chrétienne (II). La supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel A travers cette partie, on va pouvoir étudier la condamnation de l'emprise des laïcs le pouvoir spirituel puis dans un second temps le fait que tous les souverains sont exécutant de la volonté pontificale La condamnation de l'emprise des laïcs sur le pouvoir spirituel Avec l'élection de Grégoire VII en 1073, la papauté va connaître un renouveau certain. [...]
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