Ce texte est le procès-verbal du couronnement de Philippe Ier fils d'Henri Ier. Il relate donc la cérémonie du couronnement du roi et ceci avec un aspect formel, car c'est un texte officiel. Philippe Ier en 1059 devient le troisième roi de la dynastie capétienne, c'est donc une dynastie encore toute nouvelle. Il existait une tradition que l'on trouvait déjà chez les Carolingiens : le sacre anticipé, c'est pourquoi Philippe Ier fut sacré roi en 1059 alors que son père Henri Ier était toujours sur le trône.
En quoi le sacre permet-il une légitimité du pouvoir ? Et comment les Capétiens bien qu'ayant détrôné les Carolingiens reprennent-ils des éléments du sacre chez ces derniers ?
[...] La légende prétend que cette huile sainte a été amenée par l'Esprit saint qui avait pris la forme d'une colombe lors du baptême de Clovis, donc l'huile sainte qui sert au sacre des Capétiens et qui a servi aux sacres des Carolingiens est la même que celle qui a sacré Clovis. Par cela le roi obtient aussi la réputation de pouvoir guérir les écrouelles ou scrofules par simple toucher. Pour finir cette cérémonie, le roi rend le précepte. En plus des différents rites par lequel passe le sacre il faut l'accord du peuple pour légitimer ce titre. [...]
[...] Ainsi les clercs ne peuvent être jugé que par les tribunaux ecclésiastiques, de plis ils seront exempts de service armé et il y a aussi le fait de ne pas payer d'impôt. Quant au peuple le roi lui garantit des lois conforment à ses droits par là il prend l'engagement de respecter les droits de la population. II. Le rituel de passage La cérémonie du sacre comporte des étapes bien précises, afin que le roi soit bien reconnu comme tel. [...]
[...] La justification de pouvoir sacrale de l'archevêque L'archevêque Gervais pris en main le bâton pastoral de saint Rémi et exposa, au milieu du plus grand calme, pour quelles raisons il avait le droit d'élire et de consacrer le roi, depuis que saint Rémi avait baptisé et consacré Clovis. Par là on voit bien que l'évêque de Reims tire sa légitimité à sacrer roi, des traditions. En effet c'est depuis le baptême de Clovis entre 496 et 499 que les archevêques ont droit de sacrer. Cependant, il faut rappelé que Clovis n'a jamais était sacré roi c'est Pépin le Bref, premier roi Carolingien, qui sera le premier a être sacré. L'archevêque Gervais en sacrant avec le bâton qui a servi au baptême de Clovis légitime son droit. [...]
[...] Ainsi toutes ces personnes présentes sont là pour légitimer en quelque sorte le pouvoir du roi. Ils l'approuvent en criant trois fois Nous approuvons, nous voulons qu'il soit ainsi À la fin du texte l'auteur nous précise que cette cérémonie s'accomplit dans le recueillement, sans trouble et sans que personne fit la moindre opposition L'auteur nous montre bien par là que le pouvoir est totalement légitime, tout le monde semble accepter le futur roi. Sans cet accord des clercs et des laïcs la transmission du pouvoir pourrait être compromise car à cette époque on parle de l'élection du roi par les grands féodaux. [...]
[...] Le sacre se fait a Reims ceci à la fois pour des raisons géographiques et des raisons historiques. Ce lieu est à la fois porteur d'un prestigieux passé romain, et d'une grande tradition chrétienne depuis le baptême de Clovis. L'archevêque obtient donc droit d'élire roi par des événements anciens, toutefois ce n'est pas lui qui choisit quelle personne il doit sacrer roi. B. L'assurance de la succession Les rois pour éviter tous problèmes de succession ont pris l'habitude de se faire sacrer leur enfant dès leur plus jeune âge. [...]
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