Chevalier, Simon de Montfort, moine cistercien, Croisade des Albigeois, bras séculier de l’Eglise, croisade, hérétiques, protection de la Chrétienté, seigneurie de Montfort, fils d’un seigneur, élimination du catharisme
Le texte est extrait de l'œuvre Historia Albigensis de Pierre des Vaux de Cernay traduit par P.Guébin et H. Maisonneuve en 1951. Cette histoire a été écrite par Pierre des Vaux de Cernay entre 1212 et 1218 et l'ouvrage fut imprimé en 1615. Ce livre a souvent été traduit en langue vulgaire. Au XIIIe siècle, il paraît une traduction anonyme conservée en deux manuscrits. Pierre des Vaux-de-Cernay est un moine cistercien de l'abbaye des Vaux-de-Cernay et chroniqueur des croisés de la Croisade des Albigeois. Il fut le neveu de Guy, abbé du monastère des Vaux-de-Cernay et il le suivit à la quatrième croisade et à la croisade contre les Albigeois. L'abbaye des Vaux de Cernay se trouve à environ 35 km au sud-ouest de Paris. Elle a été fondée par la famille Neauphle.
[...] Selon l'auteur, qui affirme avoir été présent lors de cet épisode, Simon de Montfort et ses amis, peu disposés à désobéir au Saint-Père, s'en étaient allés planter leurs tentes un peu à l'écart (l.68). L'autorité du pape commença à s'affaiblir à partir de cette période. L'abbé Guy des Vaux de Cernay intervint dans le débat entre les croisés et les Zaréens. Il leur lut une lettre d'Innocent III adressé aux croisés que, sous peine de perdre tout le bénéfice des indulgences de croisade, s'ils persistaient, ils allaient être excommuniés (l.73-74). Ce qui déchaîna la colère des Vénitiens. [...]
[...] La pratique de la chevalerie nécessitait de solides aptitudes physiques et morales. Dans le texte, l'auteur nous apprend que Simon de Montfort, aux lignes 6 à 10, qu'il a une stature imposante, des épaules saillantes, des bras musclés, son torse est gracieux, les membres agiles et souples, une allure vive. Un chevalier doit être fort physiquement et psychologiquement ainsi qu'agile, courageux, rapide. Nous ne savons pas à travers ce texte le poids de l'armure et des armes de Montfort. Cela suppose que si sa capacité physique est forte, il est capable de porter une armure d'un poids lourd. [...]
[...] Il choisit d'inclure ce passage pour illustrer la sainteté de Simon de Montfort. La quatrième croisade est célèbre, similaire à la croisade des Albigeois, où il y a de la violence entre les chrétiens. Cette croisade a commencé avec l'intention de voyager en outremer afin de lutter contre les Sarrasins. Lorsque les croisés étaient arrivés à Venise, qui était le point de départ pour une croisade, ils avaient besoin des navires vénitiens, mais ils avaient apporté des ressources limitées (l.59). [...]
[...] Maisonneuve en 1951. Cette histoire a été écrite par Pierre des Vaux de Cernay entre 1212 et 1218 et l'ouvrage fut imprimé en 1615. Ce livre a souvent été traduit en langue vulgaire. Au XIIIe siècle, il paraît une traduction anonyme conservée en deux manuscrits. Pierre des Vaux-de-Cernay est un moine cistercien de l'abbaye des Vaux-de-Cernay et chroniqueur des croisés de la Croisade des Albigeois. Il fut le neveu de Guy, abbé du monastère des Vaux-de-Cernay et il le suivit à la quatrième croisade et à la croisade contre les Albigeois. [...]
[...] L'auteur laisse penser que ni lui ni son oncle n'accompagnèrent le Simon de Montfort dans ce périple. On notera simplement que Simon dut louer des navires (l.93), car lui et ses compagnons avaient quitté Zara avec leurs troupes personnelles. Le fait d'avoir refusé de s'associer à l'entreprise du détournement de la croisade a permis au seigneur de Montfort de rentrer chez lui avec honneur (l.98). Simon de Montfort est là pour la défense des chrétiens. La citation Je ne suis pas venu pour détruire les chrétiens. [...]
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