Politique, Aristote, eunomia, Sparte, VIIe siècle av. J.-C, Lycurgue
Extrait de l'ouvrage Politique, écrit au VIe siècle avant JC par Aristote, ce texte doctrinal formule une critique des institutions de la cité grecque de Sparte.
Aristote (- 384 à -322), philosophe grec, fut disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand. Dans son ouvrage Politique, il analyse les différentes formes de gouvernement présentes en Grèce afin de trouver laquelle serait la plus appropriée pour réaliser l'intérêt commun. Alors que la date à laquelle Aristote a écrit ce texte reste incertaine et qu'il fait allusion à un législateur, Lycurgue, dont l'existence même est controversée, il est possible d'affirmer que les institutions fonctionnaient encore au moment où Aristote a écrit son œuvre, au VIe siècle.
[...] Aristote 384 à philosophe grec, fut disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand. Dans son ouvrage Politique, il analyse les différentes formes de gouvernement présentes en Grèce afin de trouver laquelle serait la plus appropriée pour réaliser l'intérêt commun. Alors que la date à laquelle Aristote a écrit ce texte reste incertaine et qu'il fait allusion à un législateur, Lycurgue, dont l'existence même est controversée, il est possible d'affirmer que les institutions fonctionnaient encore au moment où Aristote a écrit son œuvre, au VIe siècle. [...]
[...] Les institutions Spartiates ont été formulées dans une Constitution écrite par Lycurgue, la Rhétra, dans laquelle le principe fondateur est l'eunomia, la loi juste. C'est à partir du VIIe que s'opère cette transition, à la suite d'une crise, due notamment à une guerre contre la Messenie, qui oblige la ville a connaître des bouleversement. Les deux principales institutions évoquées par Aristote sont l'Éphorat, composée de magistrats, et la Gérousia, composée des anciens. [...]
[...] Séance 2 : L'eunomia à Sparte au VIIe siècle av. J.-C. Extrait de l'ouvrage Politique, écrit au VIe siècle avant JC par Aristote, ce texte doctrinal formule une critique des institutions de la cité grecque de Sparte. [...]
[...] Une organisation étatique structurée → « la législation sur l'Ephorat » « la législation sur le Conseil des anciens » pouvoir de chacune des institutions inscrits dans des textes par un législateur LYCURGUE a doté la cité d'une constitution : la RHÉTRA principe fondateur : l'eunomia (la loi juste) : équité Chaque institution a des pouvoirs précis → « Rois, à cause de l'honneur dont ils jouissent, de l'élite à cause de la Gérousia [ du peuple à cause de l'Ephorat » Sauvegarde du régime car tous les citoyens ont un rôle Chaque individu a un rôle particulier qui lui est attribué par le législateur N'est pas aristocratique, donne satisfaction aux (h)ilotes non nobles Implique plus les citoyens mais n'est pas distribué totalement B. [...]
[...] Si les institutions spartiates paraissent connaître une réelle structuration du point de vue de leur composition, notamment grâce à la Rhétra, constitution imposée par Lycurgue, Aristote ne montre-t-il pas la réalité d'un régime fondé sur des êtres humains et non des règles intangibles ? Le système spartiate, tel que présenté par Aristote, semble être fondé sur la Rhétra du Lycurge qui pose une définition légale des institutions, dans leur forme, mais aussi leur pouvoirs et leur composition Cependant, la critique présentée par Aristote met un avant un fonctionnement peu efficace reposant sur les citoyens et leur volonté individuelle plutôt que sur les textes (II). Des institutions définies et structurées A. [...]
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