L'organisation de l'Église, premiers conciles oecuméniques, élection des évêques, justice ecclésiastique, hommes Église, Constantinople
Arianisme = Doctrine professé par d'Arius, prêtre de l'Église d'Alexandrie vers 320. Arius et les ariens (qui suivent ses idées) ont une conception différente du Dieu chrétien : Pour les Ariens, seul le Père est de nature purement divine, tandis que le Fils – Jésus Christ – aurait été créé par lui (le Père).
En défendant cette idée (ie : strict monothéisme), les ariens s'opposaient au dogme de la consubstantialité, largement adopté au sein de l'Église et défendu par les trinitaires. Cette conception du Dieu chrétien repose sur l'idée que le Fils et l'Esprit sont engendrés à partir de la même substance que le Père, les 3 personnes de la Trinité (hypostases) étant d'essence divines et unies ; les ariens, eux, établissent une hiérarchie au sein de la Trinité, avec Dieu à sa tête.
[...] Concrètement, ils ne peuvent pas administrer les sacrements (sauf le baptême dans des cas exceptionnels), ni faire de prédication, ni enseigner. = Cette démarcation s'est faite peu à peu IIIe s. : distinction déjà marquée entre clercs et laïcs IVe s. : renforcement de cette distinction. Le concile de Nicée I participe de cet effort de cléricalisation de l'Église. Nicée c. XVIII : Respect du sacrement de l'ordination pour l'exercice de la prêtrise. La hiérarchisation du clergé en ordres (cf. supra) participe également de cet effort. N.B. : les ordres mineurs se distinguent très peu des laïcs (perméabilité). Chalcédoine, c. [...]
[...] Ambon : tribune située généralement à la rencontre de la nef et du chœur d'une église, sur laquelle le célébrant prend place pour lire et s'adresser aux fidèles. Synaxe : réunion, rassemblement liturgique. Exception pour les higoumènes qui ont reçu l'imposition des mains de l'évêque et qui sont de fait eux-‐mêmes en capacité d'ordonner les lecteurs (idem pour les chorévèques). Higoumène : supérieur d'un monastère dans l'Orient grec. Il peut être élu, ou choisi par son prédécesseur ou le patron du monastère. [...]
[...] : on ne parle pas de diocèse mais de cité, évêché (vu dans Morrisson), éparchie Ensuite, le choix des évêques doit être soumis à l'approbation de l'évêque métropolite : Nicée c. VI. De l'idéal au réalisme (sur la présence de tous les suffragants) : Nicée II, c. III. Dans les faits, l'élection des évêques restait essentiellement soumise à la volonté de l'empereur, qui désignait ses candidats : Nicée II, c. III Attributions et comportement du clergé (Nicée c. XVIII ; Chalcédoine, c. VII ; Nicée II, c. [...]
[...] = L'économe assiste l'évêque dans la gestion des biens de l'église épiscopale (églises particulièrement riches). CONCLUSION Textes à portée juridique qui reflètent un temps de mise en ordre de l'institution ecclésiastique Structuration hiérarchique (avec notamment le pouvoir épiscopal et l'émergence de la suprématie du patriarcat de Constantinople) Volonté de créer une véritable institution ecclésiastique, ce qui suppose une démarcation entre laïcs (assemblée des fidèles) et clercs Volonté d'intervenir au sein de la société. [...]
[...] Alexandrie C'est notamment ce que reconnaît le canon : Nicée c. VI. Nicée c. VII : Dans le canon suivant, le concile accorde une place d'honneur à l'évêque d'Aelia (Capitolina), c'est-‐à-‐dire Jérusalem (alors modeste cité de Palestine). Préséance accordée par Constantin fondée sur la coutume et la tradition. Mais : titre honorifique ; ne suppose pas de compétence particulière. Au concile de Nicée I : Constantinople ne tient pas encore de place notable dans l'Église. Prend de l'importance au cours du IVe s. [...]
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