De ordine palatii, Hincmar, Hincmar de Reis, palais carolingien, Carloman II, Francia occidentalis, apocrisiaire, archichancelier, Carolingien, assemblées
Il s'agit d'extraits tirés d'un traité intitulé De ordine palatii. À l'époque carolingienne, le « palais » a une double acception. Il est d'abord la résidence princière, un lieu où est rendue la justice (65 résidences princières ont été construites sous le règne de Charlemagne dans les anciens royaumes de Neustrie et d'Austrasie). Il désigne également l'administration : ensemble des fonctionnaires travaillant à l'administration du royaume et de la maison du roi...
Hincmar (v. 806-882) est issu d'une grande famille. Il est entré enfant à l'abbaye de Saint-Denis, sous l'abbé Hilduin. Il a suivi ce dernier à la cour 822, lorsqu'Hilduin fut nommé archichapelain par Louis le Pieux (814-840). Il est ensuite devenu trésorier de Saint-Denis en 832 et fut ordonné prêtre.
[...] Les fonctions et attributions de chaque officier sont précisément déterminées par l'auteur, qui fait également état d'une administration très hiérarchisée Un système très hiérarchisé Le roi, la reine, et les membres de la famille royale sont placés au-dessus de tout Le rôle de la reine n'est pas décrit, mais il était fondamental, comme on l'observe notamment dans les Annales de l'époque. Elle œuvrait au bon ordre du palais, veillait à la distribution des cadeaux annuels, à la nourriture et à la boisson. Elle travaillait à l'organisation du réseau des fidèles du roi, notamment de la jeune génération. [...]
[...] Commentaire de texte Hincmar, De ordine palatii L'organisation du palais carolingien Le texte : Commentaire des chapitres 13, 17- L'organisation du palais XIII. Le palais du roi était organisé comme il suit, pour le bien du gouvernement tout entier. Le roi et la reine, avec leur très noble famille, étaient placés au-dessus de tous ; quant aux affaires spirituelles et séculières, et aux soins matériels, les officiers que nous allons nommer en avaient constamment la direction. En premier lieu venait l'apocrisiaire, c'est-à-dire l'officier préposé aux affaires ecclésiastiques. [...]
[...] Rôle des assemblées III. UNE VISION IDEALE ET BIAISEE DU PALAIS CAROLINGIEN 1. Charges au palais : entre confusion et pragmatisme 2. Les recrutements 3. Les motivations d'Hincmar 5 I. LE PALAIS ET LE PERSONNEL ADMINISTRATIF 1. Fonctions et attributions . L'apocrisiaire était nommé du temps d'Hincmar l'archi-chapelain ou gardien du palais. Le terme, d'origine grecque, n'était pas habituel sous les carolingiens. [...]
[...] Le traité n'est en réalité pas adressé à Carloman lui-même, mais aux évêques et grands du royaume, pour l'instruction du souverain. Depuis le règne de 3 Charles le Chauve, les liens entre l'aristocratie et le roi s'étaient considérablement relâchés, et Hincmar souhaitait restaurer l'ordre de l'État. Or son bon fonctionnement dépendait de la collaboration entre le roi et les grands. Le De ordine palatii est organisé en 2 parties. La première (ch. I-XI) a été qualifié de miroir au prince, dans le sens où Hincmar y expose au souverain les principes d'un royaume chrétien. [...]
[...] Au-delà de l'apport du texte source (Adalhard), Hincmar décrit une administration complexe et rationnelle du palais et du royaume ; il souhaite avant tout mettre en relief une image idéale de l'administration carolingienne. III. UNE VISION IDEALE ET BIAISEE DU PALAIS CAROLINGIEN On a déjà abordé cette question avec le gouvernement du royaume et les plaids, dont le déroulement effectif ne correspondait pas exactement à la présentation d'Hincmar : étaient surtout impliqués les très grands aristocrates, liés par le sang et des alliances au pouvoir carolingien. [...]
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