La grande Mosquée de Cairouan (ou Kairouan), est le principal thème de ce texte écrit en 1333 par Al-Nuwayri, intitulé "Les plus grandes réalisations des Arabes dans le domaine des arts littéraires", qui fut publié, en 1978 dans l'oeuvre Histoire des Berbères de Ibn Khaldun.
On peut clairement voir que le contexte historique dans lequel se place ce document, est celui de la reconstruction de la grande mosquée de Kairouan, en 836, par l'émir Aghlabide : Ziyadat Allah (ou Ziadet Allah).
En effet, cette dernière a été détruite à plusieurs reprises et réédifiée par différentes personnalités du monde musulman (...)
[...] La grande mosquée de Kairouan se trouve être le plus ancien et le plus prestigieux des sanctuaires de l'Occident musulman. Elle est l'un des rares édifices religieux de l'Islam a avoir conservé intact presque tous ses éléments architecturaux et décoratifs, malgré les guerres successives. Au même moment, les Aghlabides se sont lancés dans la conquête territoriale du bassin méditerranéen,et de ses îles, mais plus particulière la conquête de la Sicile fut sous le règne de Ziyadat Allah que se fit la conquête de la Sicile» L.10. [...]
[...] Ainsi, Asad Ibn Al-Furat conquiert la Sicile byzantine en 827, avec l'aide de dix mille cavaliers. On peut remarque que les expéditions pour la conquête de la Sicile partent principalement de Sousse et de Tunis. L'essor que connait la ville de Sousse est dû au prince Aghlabide Ziyadat Allah 1er qui fait construire dans la ville même un chantier naval, permettant ainsi aux navires de partir pour la conquête de Malte, de la Sardaigne, de Rome ou encore de la Sicile, mais qui fit aussi construire «une forteresse pour les personnes qui veulent acquérir le mérite d'avoir fait la guerre aux infidèles», L.7/8. [...]
[...] Elle apparaît clairement comme le plus beau monument de la civilisation musulmane au Maghreb grâce à son architecture et à ses nombreux décors, qui mêlent savamment les influences antique, byzantines et arabes, comme le dit Dominique Sourdel «l'ordonnance des grandes mosquées s'explique par l'imitation des plan en œuvre dans la basse antiquité». La grande mosquée de Kairouan est donc l'œuvre de peuples et de dynasties diverses, mais elle est une pièce maîtresse du monde musulman, grâce à la dynastie Aghlabide, qui a été un peuple ingénieux et conquérant, à la fois pour la construction de la grande mosquée, mais aussi pour la conquête des différentes îles méditerranéennes. Bibliographie: Définition: Fédou, René, Lexique historique du Moyen-Age, 3ème édition Armand Colin. Citations: chapitre «l'art islamique» dans Sourdel, Dominique, L'Islam Médiéval PUF, L'historien. [...]
[...] La mosquée qui fut érigée de nouveau par Ziyadat Allah, et restée quasiment intacte et c'est celle qui est encore visible aujourd'hui à Kairouan, de plus la réédification de la mosquée à couté à Ziyadat Allah la somme de pièces d'or pour la reconstruction de la grande mosquée de Cairouan» L.6. Il n'y a eu que très peu de changements depuis la période Aghlabide tant sur le plan architectural que décoratif, selon Dominique Sourdel «Quant à la décoration de ces monuments [ ] elle était très proche de celle des édifices antiques ou byzantins». [...]
[...] La grande Mosquée de Cairouan (ou Kairouan), est le principal thème de ce texte écrit en 1333 par Al-Nuwayri, intitulé «les plus grandes réalisations des Arabes dans le domaine des arts littéraires», qui fut publié, en 1978 dans l'œuvre Histoire des Berbères de Ibn Khaldun. On peut clairement voir que le contexte historique dans lequel se place ce document, est celui de la reconstruction de la grande mosquée de Kairouan, en 836, par l'émir Aghlabide: Ziyadat Allah (ou Ziadet Allah). [...]
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