Jacquerie Jacques Révolte révolte sentimentale Guillaume Cale Charles de Navarre
Ce document est une explication de texte en trois parties, d'après les chroniques de Jean le Bel et Jean de Venette. Cest textes attrait à la Jacquerie, une révolte qui embrase le bassin Parisien en 1358. C'est dans un contexte difficile que la Jacquerie est née, en effet nous pouvons dire qu'elle découle directement de la « trilogie guerre, peste, famine ».La première partie du document porte sur le déroulement de la révolte, puis sur le caractère "sentimentale" de la révolte et enfin la dernière partie montre l'essouflement de la révolte.
[...] Conclusion : L'interprétation de ces événements nous est présentée d'une part de manière très moralisatrice par Jean Le Bel, d'autre part le texte de Jean de Venette nous donne une vision plus favorable aux Jacques. Ainsi dans une première partie nous avons analysé le déroulement de la révolte, puis nous avons montré en quoi relevait-elle d'une révolte sentimentale. Enfin nous avons compris comment s'essoufflait cette révolte. Finalement la Jacquerie est un échec dû à l'absence de projet politique, de chef compétant et d'organisation. Elle s'apparente à un événement spontané relevant de la révolte sentimentale. [...]
[...] La chronique de Jean de Venette est la continuation de celle de Guillaume de Nangis, cette chronique couvre une période allant de 1113 à 1368, la contribution de Jean de Venette se faisant tardivement pour les années de 1300 à 1368. Cette chronique est rédigée en Latin. La chronique de Jean Le Bel est d'avantage centrée sur la vie d'Edouard III d'Angleterre, toutefois il relate des événements relatifs à la France qui lui proviennent de témoins oculaires directs. Ce document est rédigé dans les années 1358-59, cet extrait se situe dans le dernier chapitre de sa chronique et est rédigé en ancien français. [...]
[...] Le mot de Jacquerie vient de la jacques le vêtement de travail court des paysans. Le mouvement est composé de paysans laboureurs et des métiers de la vigne mais aussi de beaucoup d'artisans comme les maçons, les charrons, les tonneliers, les sarteliers, et les forgerons comme le montre l'historien Claude Gauvard dans son œuvre Crime, Etat et société en France à la fin du Moyen Age. Ces personnes manient des outils qui leur servent d'armes lors de leur affrontement contre les nobles. [...]
[...] Dès lors le mouvement déjà bancal des Jacques tombe alors dans une désorganisation la plus total. Ce qui abouti par la suite à la vengeance des nobles qui s'exprime au travers d'une répression sanglante. Une répression sanglante : Le point de départ de la répression sanglante envers les jacques est la décapitation de Guillaume Cale, qui apparaît ligne 20-21 du texte de Venette : après que les Jacques furent déconfits, le roi de Navarre alla à Clermont en Beauvaisis et là firent décapiter le capitaine des Jacques. [...]
[...] Nous pouvons voir de par cette phrase que la Jacquerie n'a pas de véritable projet politique. Il s'agit d'une poussé de violence anti-nobiliaire. La Jacquerie est un mouvement complexe entretenu par un contexte tendu, opposant seigneurs et roturiers. Nous pouvons la comprendre comme une grande peur, rurale et spontanée. Dans la seconde moitié du XIVème siècle les campagnes du Nord de la France sont parcourues par des troupes de soldats sans soldes. Ceux-ci pour survivre sont obligés de vivre de rapine sur les paysans. [...]
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