Institutions communales, Douai, traité de Melun, bataille de Bouvines, reine Blanche de Castille, nomination des échevins, bans consacrés, comtesse Marguerite
Le XIIIème siècle marque un tournant décisif pour la ville de Douai dans le sens où cette ville fut l'objet de convoitises et de tensions vives à cette époque. Le traité de Melun de 1226 devait faire de Douai, entre autre, la possession du royaume de France en contrepartie de la libération (bataille de Bouvines en 1213) du comte Ferrand de Flandre (= Fernand de Portugal 1188-1233). Toutefois, ce dernier fut remis en liberté par la reine Blanche de Castille, femme de Louis VIII (roi de 1223-1226) au prix de la jouissance de la citadelle de Douai pendant 10 ans uniquement. Le pouvoir royal considérait alors Douai comme un avant poste militaire, un pôle de diffusion culturel, économique et politique français en Flandre, ce qui correspond à la fameuse définition de la « Bonne ville ».
[...] Ex : les infractions à la législation. Les échevins ont la main mise sur tous les secteurs d'activité (ex : 1264, ban échevinal précisant les dimensions des pierres communes). La constitution (document de 1228 permet de légitimer par écrits les pratiques effectives des échevins. Il ne faut pas pour autant accentuer de manière accrue le côté despotique et émancipé des échevins, car malgré toutes leurs volontés ils exerçaient leurs fonctions aux côtés du châtelain et du bailli notamment pour diriger l'armée des habitants. [...]
[...] BIBLIOGRAPHIE Livres : DERVILLE Alain, Villes de Flandre et d'Artois (900-1500), Paris, Presses universitaires du Septentrion coll:histoire et civilisations. ESPINAS Georges, La vie urbaine de Douai au moyen âge. Paris, Auguste Picard GUILLOT Olivier, RIGAUDIERE Albert, SASSIER Yves, Pouvoirs et institutions dans la France médiévale : des temps féodaux aux temps de l'État, Paris, Armand Colin ROUCHE Michel(dir.), Histoire de Douai, Dunkerque, Éditions des beffrois coll:Histoire SALAMAGNE Alain, Les Chantiers de fortification de Douai, Paris, Presses universitaires du Septentrion coll:histoire et civilisations. [...]
[...] Plus précisément, c'était un officier d'épée ou de robe qui rendait la justice au nom du roi ou d'un seigneur) ou dans le cas échéant face aux anciens échevins. (ligne 16-17) Ce serment est prêté sur les Évangiles conférant une tout autre dimension à cet acte (ligne documents B). II] pour des compétences plurielles. Les fondements et traits de leur pouvoir Des conflits d'intérêts apparaissent rapidement lors de période où le pouvoir comtal est faible (ex : Jeanne 1202-1244) ce qui amènera une émancipation de ces oligarchies et la fin de certains « lignages échevinaux » suite à une compétition acharnée entre eux. [...]
[...] Le pouvoir royal considérait alors Douai comme un avant poste militaire, un pôle de diffusion culturel, économique et politique français en Flandre ce qui correspond à la fameuse définition de la « Bonne ville ». L'organisation des institutions communales est dominée par les échevins qui sont pour Georges Espinas les seuls « véritable organe institutionnel de l'époque » et dont les pouvoirs sont quasi absolus dans tous les domaines de la vie de la cité. Ce siècle est marqué par une société de classes où chacun à ses droits et devoirs bien définis par la législation scabinale. Comment les échevins organisent-ils la vie politique de Douai au XIIIe siècle ? [...]
[...] Une nomination particulière . les origines de cet organe On ne peut dater précisément l'apparition de la fonction échevinale cependant une approximation semble recouper toutes les informations disponibles sur ce sujet à Douai c'est celle des années antérieures à 1188(=Philippe d'Alsace concède à Orchies « la liberté et la loi de Douai ») où les jurés communaux auraient été supprimés pour être remplacés par les échevins qui concentrèrent alors tout le pouvoir urbain bien avant le temps de Philippe Auguste(ligne 23). [...]
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