"C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle". L'histoire du genre est un mouvement étroitement lié à l'histoire des femmes, qui s'inscrit dans un contexte culturel et social précis entre le XIIe et le XVe siècle. Le genre social qui n'est que la construction culturelle du sexe est particulièrement marqué pour notre époque d'un contexte chrétien où la Bible représente la structure principale pour les modes de pensées qui constitueront celle de l'époque médiévale. Cette distinction entre homme et femme, prônée par les divers écrits est ainsi tributaire d'une différence de statut juridique, d'éducation ou encore de condition de travail entre les sexes.
[...] De nobles femmes parisiennes . Ce métier, comme nous pouvons le voir tout au long de l'extrait est réservé à la gente féminine. Les lignes 17-18 nous renseignent sur la provenance de celles-ci, à savoir que ce sont principalement des filles de notable de justice, de bourgeois ou encore de marchands qui place leur fille dans un but d'apprentissage du métier, mais aussi d'une éducation honnête. C. En apprentissage, sous autorité d'un maître Ces femmes sont ainsi placées en tant qu'apprenties sous la maison d'un maître qui doit subvenir à leur besoin et leur assurer gîte et couvert. [...]
[...] Le statut des lingères de Paris à la fin du XVe siècle « C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ». L'histoire du genre est un mouvement étroitement lié à l'histoire des femmes, qui s'inscrit dans un contexte culturel et social précis entre le XIIe et le XVe siècle. Le genre social qui n'est que la construction culturelle du sexe est particulièrement marqué pour notre époque d'un contexte chrétien où la Bible représente la structure principale pour les modes de pensées qui constitueront celle de l'époque médiévale. [...]
[...] Un métier féminin A. La mise en place du métier de lingère Les premières lignes de notre extrait nous offrent le contexte dans lequel les femmes sont peu à peu assimilées, et de façon légale et reconnue, au métier de lingère. Des lignes 3 à nous pouvons voir que le discours fait référence aux précédents rois de France qui avait déjà mis en place des statuts pour ce métier. Par-là, nous pouvons penser que l'auteur fait référence à Saint-Louis qui avait permis à ces lingères de s'établir, ou encore aux statuts de métier du XIIIe siècle, où Jean le Bon rédige une ordonnance donnant du poids au statut des lingères qui se trouve « places aux halles de Paris, côté du mur du cimetière des saints Innocens » (l. [...]
[...] Le premier article, l.20-23, prévient tout d'abord aux femmes « blasées » que celles-ci ne pourraient plus être reçues dans la coopération. L'article suivant, des lignes 24 à 28, prévoit leur exclusion des assemblées, des fêtes, mais aussi de leurs marchandises (l.31) argument essentiel repris à travers l'ensemble du texte. L'état ira même jusqu'à prévoir l'intervention des forces de l'ordre mentionnée l. 37-40, pour contrer tout comportement réfractaire de femme, qui refuserait de prendre en compte ces lois pour continuer a assister aux assemblées ou continué à vendre leur marchandise (l.29-36). III. [...]
[...] L'ensemble des articles, comme nous pouvons le voir, ont la particularité de réglementer le comportement des femmes, et particulièrement la réputation que celles-ci peuvent avoir au sein du métier. À la ligne 21, il est en effet question de « femmes blasées », de femmes « mal renommées » l 29 ; qui s'oppose aux « bonnes femmes » l Mais en quoi ces femmes seraient-elles susceptibles d'avoir une mauvaise réputation ? B. Victimes de préjugés La ligne 21 nous aide à comprendre à quoi serait due cette mauvaise réputation envers laquelle les lingères sont mises en garde. [...]
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