Histoire, Angleterre, XVI, XVIII, siècle, Cottret, Bernard, commentaire, texte
Jacques Ier et son fils Charles Ier : Stuarts
Période de Paix à l'extérieur des frontières et dans les 3 royaumes :
- Jacques VI d'Ecosse devient Jacques Ier d'Angleterre.
En 1604, il met fin à la guerre avec l'Espagne.
Il procède à des négociations matrimoniales :
o Espagne
o Palatinat : sa fille Elisabeth épouse l'électeur palatin, Frédéric
o France : Charles Ier épouse Henriette-Marie de France
L'Angleterre est un état-nation :
Jacques veut unir en un ensemble l'Ecosse, l'Angleterre et l'Irlande, qui sont 3 royaumes distincts.
Jusque dans les années 40, il y a une évolution vers le centralisme (c'est une des causes de la révolution) : volonté de réaliser une idéologie d'une nation fondée sur le roi et le Parlement, avec une unité juridique (« common law »), une unité ecclésiastique et un libre échange entre les comtés (en somme : quelque chose de très différent de ce que nous connaissons aujourd'hui : pluralisme religieux et juridique).
[...] = rupture ecclesiastique symptomatique d'une rupture sociale générale. De l'Utopie révolutionnaire à la dictature cromwellienne La religion catalyse les problèmes politiques 1647 : révolte des soldats (réclament leur solde) : élisent des délégués. La propagande radicale se développe dans le pays par le biais de l'armée : il veulent plus d'égalité entre les hommes et l'ouverture de la représentation au parlement : agrement of the people , accord du peuple, demande une révision institutionnelle qui garanti la justice sociale et égalité des droits politiques. [...]
[...] C'est pourtant l'époque d'oppositions entre : - l'état anglican - les puritains et - les Arminius (=anti calvinistes comme William Laud) o en plus, il y a un lien très fort entre religion et politique = Jacques Ier lutte à la fois contre les : Puritains (qui avaient déjà occasionné des troubles en Ecosse) Catholiques En effet, il est partisan d'un protestantisme modéré qui garantisse la hiérarchie épiscopale, cette dernière légitime la hiérarchie politique (pas de rois sans évêques). Alors Jacques Ier prend des mesures : conférence de 1604 : traduction intégrale de la bible, encore aujourd'hui appelée bible du roi Jacques. L'Angleterre de cette époque est antipapiste, mais joue des calculs géopolitiques : elle encourage la création d'églises-nations pour lutter contre la domination du Saint Siège. [...]
[...] - Approuver que la racine du mal est de remettre en question les lois fondamentales du royaume Mais Charles craint l'inquiétude de sa très catholique épouse : En janvier il se rend au parlement et interpelle 6 parlementaires particulièrement virulents. Mais on l'en empêche : les parlementaires sont solidaires. Un seul est interpellé : John Pymm appellé le roi Pymm leader de l'opposition au Monarque. Edward Hyde, John Culpeper, Lucius Cary, Vicomte Falkland font parti du parti royaliste modéré. Ils sont adeptes de réformes dont ils comprennent le caractère inéluctable. La guerre civile - Charles quitte la capitale en janvier 1642 (pour aller ou ? [...]
[...] Jacques Ier lui reproche de lui refuser l'union de l'Angleterre et de l'Ecosse. Il présente le roi comme l'époux mystique du royaume, le père de ses peuples et le lieutenant de dieu sur la terre (rien que ça On note un désir d'affirmation de la personne du roi par rapport au parlement : - 1611 : jacques dissout le parlement - 1614 : il convoque un parlement qui passe à la postérité comme le parlement pourri C'est l'époque des assauts du parlement contre Franck Bacon. [...]
[...] En effet, les critiques contre Charles sont passéistes : elles invoquent le précédant comme gage de légitimité. Dès 1642, il y a des oppositions au roi : les conservateurs se battent pour la conservation des droits anciens conformes à la tradition. Il y a une autre cause à la révolution : de 1640's : la fameuse question de la division des royaumes. Il y a 1 roi pour 3 royaumes : c'est donc une royauté multiple qui n'a pas la formule emblématique française : 1 roi loi foi - d'abord, il n'y a pas de loi commune : l'Ecosse n'accepte pas la common law (en fait en Ecosse il n'y a pas de droit écrit ni de droit coutumier : le pays a un système juridique proche du droit romain). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture