Georges Duby, Guillaume le Maréchal ou le Meilleur chevalier du monde, Maréchal de la cour, Roi Henri Ier, Plantagenet, Richard cœur de Lion, éthique chevaleresque, "fidélité, prouesse, largesse"
L'extrait d'ouvrage dont je vais vous parler ici est tiré de l'ouvrage de Georges Duby, paru en 1984 : Guillaume le Maréchal ou le Meilleur chevalier du monde. Cet extrait se porte sur le chapitre 4, des pages 105 à 136. Tout d'abord, pour faire en un bref résumé, c'est l'histoire d'un homme nouveau issu d'un modeste lignage, fils de Jean, Maréchal de la cour du Roi Henri Ier. Il est né vers 1145 en Angleterre et décédé en 1219. Il fut orné chevalier en 1167 et par la même occasion, servit de nombreux rois comme les Plantagenet avec Henri II le Jeune, très présent dans le récit, amoureux des tournois dans son jeune âge ou encore chargé de l'éducation de Richard cœur de Lion.
[...] Le modèle de la chevalerie : l'éthique chevaleresque : Depuis quand peut-on parler de chevalerie dominante ? Ce mot de chevalier est assez ambigu et son origine est encore débattue de nos jours : c'est pourquoi nous allons essayer de le définir simplement sans trop rentrer dans les détails. Donc d'après l'entretien accordé par Georges Duby à la revue l'Histoire, la notion de chevalerie serait apparut vers le Xe siècle. Pour Duby, il n'y aurait pas de différence entre Chevalerie et Noblesse : elle serait apparue et distinguée d'un même ensemble (il a nuancé la thèse de Marc Bloch sur ce sujet). [...]
[...] Ce dernier cas, comme Guillaume le Maréchal, comme étant non marié peut- être qualifié donc de « jeunes » ou « povre bachelers » qui signifie de jeunes gens non installés, pauvres. Ceci est très bien défini dans l'article de Christinane Marchello-Nizia dans Histoire des Jeunes en Occident, de l'Antiquité à l'Époque moderne de Levi et Schmitt. Donc comme je l'ai dit plus haut, les débats sont encore présents pour cette histoire de chevalerie auquel D.Barthélémy n'est pas d'accord non plus avec Duby. [...]
[...] En d'autres termes, le héros aspire à être reconnu comme le meilleur chevalier du monde, donc le plus valeureux, tel est son idéal premier. Le pire défaut qu'il lui faut éviter est la honte en particulier l'accusation de couardise (lâcheté). (ex : Le chevalier Roland refuse de sonner du cor et préfère mourir en héros, non pas pour mourir en martyr de la foi, mais pour ne pas être taxé de couardise) – Enfin, la largesse : ceci accentue bien sur la distinction sociale du chevalier. [...]
[...] L'honneur chevaleresque est le plus important. On a bien vu dans cette sous-partie que l'éthique chevaleresque réside en ces 3 valeurs essentielles qui pourraient, d'après les commentaires faits sur la courtoisie, découlées de cette dernière. À noter que Duby a mis de côté la valeur de l'amour courtois et la courtoisie par rapport aux autres valeurs. Tout ceci n'a été fait que la littérature médiévale, mais pourquoi La littérature médiévale, ou la volonté d'un « modèle » chevaleresque ? Cette littérature médiévale à travers les chansons de geste, les poèmes ou les romans a permis à la chevalerie de diffuser sa propre idéologie pour exalter sa fonction. [...]
[...] Il faut savoir faire preuve de discipline, de maîtrise de soi. Des idéaux de la chevalerie qui se propage jusqu'aux tournois. Et quand le rang se brise, un autre but intervint : faire preuve d'honneur, être preux et glorieux soit en sauvant comme le fait Guillaume le Maréchal dans l'œuvre de 1225 avec Richard cœur de Lion, ou en allant faire des prisonniers dans le camp d'en face : ceci était le but des tournois. On y va, certes pour faire paraître sa valeur de chevalier, mais on y va aussi pour montrer sa largesse et pour faire du butin, car ces chevaliers n'ont pas de revenus il le faut pas l'oublier. [...]
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