Au XIIe siècle, l'Eglise vient de subir plusieurs mutations très importantes. Des changements ont été opérés afin de raffermir son pouvoir, de lutter contre ses faiblesses, ses maux. La papauté est très faible, jusqu'en 1150 pour remplir la fonction pontificale, on élit des membres de l'aristocratie. La papauté est médiocre, elle est peu soucieuse de la spiritualité, elle se préoccupe plutôt des biens. L'Eglise souffre du nicolaïsme, du nom d'un diacre Nicolas, qui vivait maritalement, de la simonie, c'est-à-dire le trafic des sacrements et des fonctions dans l'Eglise pour de l'argent, et de l'investiture laïque, désignée comme la cause première des maux de l'Eglise. La papauté doit être forte pour lutter contre les investitures laïques, notamment contre le roi de France et l'Empereur germanique. C'est dans cet objectif qu'en 1059 le pape Nicolas II a organisé le collège des cardinaux. En 1073 Grégoire VII est le nouveau pape en 1075, dans la publication d'un décret, il réaffirme les dispositions du concile de 1059. Ce qui mènera à un conflit avec l'Empereur Henri IV. Grégoire VII est remplacé en 1085 par Urbain II, qui est plus modéré. Les laïcs sont alors exclus de l'investiture des évêques. Mais malgré ces difficultés, l'Eglise garde un rôle important, notamment grâce à son idéal de paix. Elle a la main mise sur la charité et l'assistance, et sur l'enseignement.
[...] Guide du Pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle Au XIIe siècle, l'Église vient de subir plusieurs mutations très importantes. Des changements ont été opérés afin de raffermir son pouvoir, de lutter contre ses faiblesses, ses maux. La papauté est très faible, jusqu'en 1150 pour remplir la fonction pontificale, on élit des membres de l'aristocratie. La papauté est médiocre, elle est peu soucieuse de la spiritualité, elle se préoccupe plutôt des biens. L'Église souffre du nicolaïsme, du nom d'un diacre Nicolas, qui vivait maritalement, de la simonie, c'est-à-dire le trafic des sacrements et des fonctions dans l'Église pour de l'argent, et de l'investiture laïque, désignée comme la cause première des maux de l'Église. [...]
[...] La perception du tribut est don exercé de manière injuste. Les passeurs en chargeant les embarcations plus que cela est possible, mettent en péril la vie des voyageurs. Alors que la religion chrétienne diffuse un message de paix et de charité, les péagers commettent tous ces abus, ce qui est intolérable pour l'Église, a fortiori que les pèlerins en sont les premières victimes. L'Église ne pouvait tolérer ces abus, c'est pourquoi Aimery Picaud propose des solutions. II Les sanctions proposées pour faire cesser ces abus Aimery Picaud pense qu'il faut d'abord sanctionner les personnes commettant des abus et celles qui en tirent profit ou acquiescent. [...]
[...] Au cœur du Moyen-âge, des milliers de fidèles fréquentaient le sanctuaire espagnol de Saint-Jacques- de-Compostelle. Ils venaient de tous les coins de la chrétienté, pour vénérer les souvenirs de l'apôtre du Christ. Que dénonce Aimery Picaud des péagers ? Les péagers et les passagers ont un rôle, dont les conditions sont définies, pourtant ils commettent des abus Aimery Picaud demande l'application de sanctions (II). I Les abus des péagers et des passeurs de leur pouvoir Les péagers et les passeurs ont un rôle précis. [...]
[...] Mais malgré ces difficultés, l'Église garde un rôle important, notamment grâce à son idéal de paix. Elle a la main mise sur la charité et l'assistance, et sur l'enseignement. Le document étudié est le guide du Pèlerin de Saint-Jacques-de- Compostelle, écrit vers 1130-1140 par Aimery Picaud, un prêtre du Poitou. Dans ce texte Aimery Picaud décrit les quatre plus grands chemins de Compostelle. Grâce à son expérience, il décrit également les dangers, dans l'extrait ceux du Pays Basque, il donne des conseils pratiques. [...]
[...] Les passeurs surchargent les embarcations pour pouvoir percevoir plus de tributs, au risque que celles-ci se retournent. Les péagers et les passeurs cherchent à faire toujours plus de profit, ils s'éloignent du chemin de la religion _ Pratique de la violence et de l'injustice, et mise en péril de la vie des passants Les péagers frappent les pèlerins avec des bâtons si ceux-ci en leurs payent pas de tribut, alors qu'ils ne devraient pas en payer. Les péagers osent frapper des personnes à la recherche d'une quête spirituelle. [...]
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