Pierre-Hyacinthe Morice de Beaubois dit aussi Dom Morice est né le 5 octobre 1693 à Quimperlé puis est mort le 14 octobre 1750 à Paris. Il est un bénédictin de la congrégation de Saint-Maur et se charge de la prière des États de Bretagne, mais aussi de donner une nouvelle édition de l'Histoire de cette province. À l'aide des extraits connus par dom Lobineau, il ajoute alors des savantes dissertations sur l'origine bretonne, leurs coutumes et mœurs depuis l'époque de l'entrée des Romains, des états généraux de Bretagne ou encore l'origine des barons et des fiefs. C'est en 1750 que dom Morice fait paraître le premier volume de l'Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne puis meurt d'une attaque d'apoplexie pendant sa préparation pour le second volume. Son travail est poursuivi par son confrère dom Taillandier qui par ses soins achève jusqu'au dernier volume qui est paru en 1756.
[...] Un grand seigneur : Gilles de rais Pierre-Hyacinthe Morice de Beaubois dit aussi Dom Morice est né le 5 octobre 1693 à Quimperlé puis est mort le 14 octobre 1750 à Paris. Il est un bénédictin de la congrégation de Saint-Maur et se charge de la prière des États de Bretagne, mais aussi de donner une nouvelle édition de l'Histoire de cette province. À l'aide des extraits connus par dom Lobineau, il ajoute alors des savantes dissertations sur l'origine bretonne, leurs coutumes et mœurs depuis l'époque de l'entrée des Romains, des états généraux de Bretagne ou encore l'origine des barons et des fiefs. [...]
[...] Tout d'abord, nous allons voir l'ascension sociale et des richesses de Gilles de Rais. Enfin, nous allons finir avec le déclin de sa richesse qui amène à la perte de tous ses biens. I. L'héritage familial Tout d'abord, nous allons voir l'héritage familial que touche le grand seigneur. En effet, Gilles de Rais est propriétaire des nombreux biens grâce à ses antécédents. D'ailleurs, nous pouvons lire « il possédait la succession de feu messire Guy de Rais, son père, la baronnie de Rais, composée de plusieurs châtellenies et seigneuries comme de Pornic, Machecoul, Saint-Etienne-de-Mer-Morte, Prigny, Vue, l'Ile-de-Boins » ligne 5 à 8. [...]
[...] Le déclin de sa richesse Pour terminer, Gilles de Rais perd sa fortune en raison de ses dépenses fanatiques. Suite à cela, il devient fou et agit de manière déraisonnable « il était prodigue notoire et n'avait sens ni entendement, comme en effet il était souvent altéré de son sens » ligne 76 à 77. Il se met alors à vendre tous ses biens comme nous pouvons le voir au travers d'une gradation « terres, châteaux, rentes » ligne 81. Ensuite, la vente de ses terres ne lui suffit pas pour récupérer sa fortune, alors il se met également à emprunter l'argent d'autrui, « en outre emprunté plusieurs grandes sommes dont on demande remboursement aujourd'hui » ligne 86 à 87. [...]
[...] Enfin, nous avons donc vu le déclin de Gilles de Rais avec la perte de sa richesse. En conclusion, la première partie montre l'ascension sociale de Gilles de Rais et les richesses dont il bénéficie grâce à l'héritage familial et au mariage. L'ampleur de sa richesse se voit également dans ses dépenses sans limites au profit de son plaisir. Ensuite, la dernière partie montre le déclin de Gilles de Rais et sa perte de fortune à cause de ses dépenses excessives. [...]
[...] Cette énumération de succession indique tous les biens de seigneuries que récupère Gilles de Rais. Sa richesse s'étend aussi sur sa possession des terres grâce à ses membres de la famille seigneuriale, « il était seigneur, à cause de sondit père, des terres de Blaison, Chemelier, Fontaine-Milon, La Mothe-Achard, La Meurière, Ambrières, Saint-Aubin-Fosse- Louvain » ligne 10 à 12. Ce champ lexical des anciennes communes françaises montre bien que Gilles de Rais dispose de plusieurs terres venant de plusieurs communes qui sont toutes en région Pays de la Loire. [...]
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