À force de travail et de stratégie politique, les rois capétiens sous le règne de Philippe Auguste arrivent enfin à redonner une valeur et une reconnaissance au pouvoir royal alors émietté entre seigneurs et vassaux. Plusieurs théories du pouvoir royal se mettent alors en place et l'on reconnaît, au XIIe siècle que le roi suzerain doit garantir la paix dans son royaume.
Au XIIe siècle, Louis IX est reconnu comme un roi bon, un roi saint, qui règne en plein essor de la société féodale et qui est préoccupé par la condition de son peuple. C'est ainsi que ce dernier à force de régner comprend les outils et les applications du bon pouvoir royal. Il transmet alors tout ce qu'il a pu apprendre à son fils héritier de la couronne le futur Philippe III. Puisque ce nouveau pouvoir royal ne doit pas pouvoir être déstabilisé par une quelconque autre puissance. Ce texte transmet donc à Philippe III la vision du pouvoir royal de Saint-Louis et sa manière de gérer l'hôtel et le domaine royal.
[...] Tu dois détester encore plus le mal qui vient de ceux à qui tu confies le pouvoir »c'est par cette idée que Louis IX conclut les enseignements qu'il souhaite transmettre à son fils. C'est là que l'on trouve un résumé de ce texte, un roi pieu croyant au bien et au mal mais aussi un roi qui à une nouvelle méthode d'appliquer son pouvoir, le confier. Les rois le succédant vont le suivre dans cette direction, éloigner l'Eglise du pouvoir, administrer le royaume et ordonner au mieux l'hôtel du roi qui au fur et à mesure deviendra une institution judiciaire reconnue : le parlement. [...]
[...] Ce qui lui permet alors d'imposer la paix. Il en est le garant. C'est ce modèle que l'on a trouvé dans le droit romain redécouvert au siècle : le roi de France est empereur en son royaume. En plus de cela le roi est juste et loyal envers son peuple il ne doit juger seulement lorsque la vérité est éclaircie Bref en étant déjà une figure d'autorité il doit aussi être un modèle de bonté pour son peuple qui pour le respecter doit le voir en saint, doit avoir confiance en lui pour rendre la justice. [...]
[...] Ce sont à l'origine des serviteurs du roi qui petit à petit se sont vu attribuer une fonction spécifique, il y a le chambrier , le connétable, le maître des requêtes leurs attributions correspondent à une gérance de certaines matières propres au domaine : l'armée, les finances royales, les routes, la justice . Mais ce sont ceux là qui d'après Louis IX doivent être le plus surveillés. Ils gèrent au nom du roi les affaires du royaume et donc surveillent eux- mêmes les baillis. [...]
[...] Puisque malgré le fait qu'il règne au temps de l'essor flamboyant de la société féodale il règne aussi pendant un appauvrissement du bas du peuple. Et c'est là une manière de le reconnaitre. Cet essor important marque aussi un plus grand écart entre riche et pauvre que la société médiévale, tout en connaissant déjà les différences de statut social, ne connaissait pas ces écarts de richesse. Ce roi se veut donc proche du peuple et souhaite soutenir les plus pauvres, un rôle habituellement détenu par l'Eglise. [...]
[...] I est seul roi, c'est le roi suzerain au sommet de la hiérarchie féodale. C'est aussi une manière de protéger la paix qui est l'une des choses le plus précieuses au temps du règne des rapports de force entre individus. C'est ainsi qu'il tentera même d'interdire les armes en son royaume, une autre manière de s'imposer en tant que roi, seul autorisé à détenir une arme. Il faut s'efforcer d'avoir ce qui appartient à un roi B. Un roi justicier imposant la paix Le roi exprime la justice il doit être ferme à maintenir justice et droiture il doit faire le droit. [...]
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