Charlemagne applique une politique novatrice en matière religieuse. Il est profondément convaincu qu'il doit œuvrer à la réforme de l'Eglise et de la société carolingienne. L'épiscopat étant le pilier de la structure ecclésiastique, il motive les évêques, qui sont à son service, au changement ; et les évêques le transmettent à leur tour au clergé.
Ceci se fait
- par le biais du synode, soit lors de l'assemblée des prêtres d'un diocèse autour de l'évêque ;
-puis par le biais de capitulaires, soit des ordonnances qui ont pour but d'établir le bon ordre dans la monarchie ; dans notre cas, en matières religieuses et ecclésiastiques. Rédigé par l'évêque sous forme de chapitres, il tire son nom du latin capitula et est destiné à tous les prélats de son diocèse. Ici, c'est Théodulfe, évêque d'Orléans qui en est l'auteur. Il destine ce capitulaire à ses frères et collègues dans le sacerdoce de l'Orléanais. C'est un capitulaire de 46 articles qui fut très largement diffusé ; nous en avons ici un extrait.
[...] Ceci se fait - par le biais du synode, soit lors de l'assemblée des prêtres d'un diocèse autour de l'évêque ; -puis par le biais de capitulaires, soit des ordonnances qui ont pour but d'établir le bon ordre dans la monarchie ; dans notre cas, en matières religieuses et ecclésiastiques. Rédigé par l'évêque sous forme de chapitres, il tire son nom du latin capitula et est destiné à tous les prélats de son diocèse. Ici, c'est Théodulfe, évêque d'Orléans qui en est l'auteur. Il destine ce capitulaire à ses frères et collègues dans le sacerdoce de l'Orléanais. [...]
[...] C'est en 742, lors du concile germanique, qu'on a reconnu la compétence territoriale exclusive à l'évêque, pour que chaque prêtre résident dans un évêché soit soumis à l'évêque du diocèse dans lequel il se trouve. L'évêque est la figure d'autorité par excellence du diocèse. Il effectue, une fois par an si c'est possible, des visites pastorales. Par ces tournées, il contrôle les prêtres des paroisses et les monastères de son diocèse Cette visite est souvent redoutée des prêtres ruraux. Théodulfe d'Orléans est un évêque attentif. [...]
[...] Il rappelle capitula 9 qu' il y a un antique usage dans notre région, pour enterrer les morts, selon lequel souvent des lieux libérés au culte divin et préparés pour l'offrande des hosties à Dieu deviennent des cimetières. Nous voulons que l'on renonce désormais de cette coutume ».Cette pratique tend effectivement à disparaître au VIIIe siècle. Il est préféré l'enterrement ad sanctos, soit près de l'église.On remarque le début du cimetière paroissial regroupé autour de l'église. Cette inhumation est l'expression chrétienne de la mort ainsi que des progrès de l'encadrement ecclésiastique de la population. [...]
[...] Déviants, ces deux groupes se voient de plus en plus différenciés ;le but étant de recadrer la société pour la mettre sur la voie du salut. Mais, tout n'est pas réglé à la mort de Charlemagne les réformes ont progressé lentement, surtout dans les régions isolées. En dépit des vœux des capitulaires, le bilan est en demi-teinte. Malgré des réformes dirigistes, le peuple pratique sa foi avec parcimonie. Vers 850, sous l'effet d'une mainmise croissante des laïcs, on voit ressurgir des pratiques telles que la simonie, soit le trafic des charges ecclésiastiques, le cumul des charges ou même leur attribution à des laïcs. [...]
[...] Le but de cet enseignement est de permettre la diffusion et le maintien de la droite doctrine. III-Des règles liturgiques et disciplinaires Le conformisme dominical et saisonnier L'idée de correction s'applique à toute la société ; elle est tenue d'améliorer sans cesse son mode de vie et ses mœurs pour tendre vers la perfection. Le conformisme dominical et saisonnier met peu à peu en place. Il s'agit, pour les laïcs, d'assister aux offices,de se confesser et de communier au moins trois fois par an,d'observer le repos le dimanche. [...]
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