Constant II, Héraclides, empereur, Constantin, Pogonatos, règne
Constant II fut un empereur de la dynastie des Héraclides. Il a régné de 641 à 668. Il est né en 630 et mort en 668. Il fut le fils de Constantin III et de Gregoria Anastasia.
[...] Constant II est donc seul désormais pour régner. La majeure partie de son règne sera consacrée à la lutte contre les Arabes, qui vont s'accaparer de l'Égypte, après avoir, quelques temps plus tôt, envahi la Syrie et la Palestine. Les Byzantins, sous le règne d'Héraclonas, vont devoir abandonner ce territoire à la suite d'un traité forcé. Le littoral nord-africain, en grande partie, est pris par les Arabes. En 644, le général d'armée qui a réussi cette campagne militaire quitte l'Afrique pour rejoindre le calife en Syrie. [...]
[...] Les Byzantins et les Arabes trouveront une porte de sortie et l'empereur byzantin signera un traité de paix en 659. Un an auparavant, il est avec ses troupes dans les Balkans pour tenter de vaincre les Slaves. Ces derniers, malgré leur résistance, sont vaincus et l'empire byzantin récupère quelques territoires, notamment une grande partie de la Macédoine. Pour quelques temps, l'empire est stabilisé et sauvé. Constant II peut en profiter pour réorganiser l'armée et l'administration. En 659, Héraclius et Tibère, deux fils cadets de Constant II, sont associés avec lui au pouvoir. [...]
[...] Constant II Héraclius (630 - 668) I. Introduction Constant II fut un empereur de la dynastie des Héraclides. Il a régné de 641 à 668. Il est né en 630 et mort en 668. Il fut le fils de Constantin III et de Gregoria Anastasia. II. Règne Avant de devenir empereur, Constant fut nommé Héraclius. À 11 ans, le Sénat autorise son père Constantin III à l'associer avec lui au pouvoir. Il va recevoir de multiples noms durant son règne, tels que Constantin, Constant, ou encore venant de la part du peuple « Pogonatos » signifiant le « barbu ». [...]
[...] Mort Constant II Héraclius est dans son bain, il y passe un moment agréable. Mais ce jour du 15 septembre 668, rien ne se passe comme prévu. Un conspirateur parmi ces serviteurs verse de l'eau dans son bain avec un vase, puis lui fracasse ce dernier sur le crâne. L'empereur aura été pris par surprise et meurt. Au même moment, à Constantinople, la nouvelle de la mort de l'empereur arrive et le changement de pouvoir intervient rapidement. Un nouvel affrontement tragique s'annonce, puisque le général d'armée Mezezios vient d'usurper le pouvoir. [...]
[...] C'est dans cette ville que Constant II Héraclius veut dès à présent vivre. Il compte bien faire de Syracuse la nouvelle capitale de son empire. Il va tout faire pour convaincre sa femme, Fausta, et trois fils, Héraclius, Tibère et Constantin, de venir le rejoindre, mais ils seront bloqués à Constantinople par le Sénat et le peuple qui rejettent l'idée de création d'une nouvelle capitale. Constantin II Héraclius ne reviendra jamais à Constantinople et ce qu'il ne sait pas, c'est que sur place, les comploteurs s'organisent, les complots foisonnent, car l'empereur est désormais détesté. [...]
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