L'introduction et un plan sur la souffrance et l'ennui, selon Arthur SCHOPENHAUER.
I. Une métaphysique sous-jacente de l'Être comme Volonté
II. La Souffrance et l'Ennui comme justification de l'éthique ascétique
III. Sommes-nous condamnés à la souffrance ou à la négation du vouloir-vivre ? Comment échapper à la logique de Schopenhauer ?
[...] Là est le défi. Cependant, partant ainsi en quête d'un savoir, Schopenhauer ne fait pas abstraction, contrairement à ce qu'il reproche à ses contemporains, de ce qui a été dégagé par la critique de la raison pure : à savoir qu'une connaissance objective de la vie est fondamentalement déterminée par les possibilités de connaissances du sujet pensant. Dans le cadre de la métaphysique kantienne, la vie ne peut nous être connue que comme phénomène, c'est-à-dire comme représentation d'un sujet constituant et par là transformant lui-même la chose à penser en objet. [...]
[...] Cependant cette élévation tient également, dans l'œuvre de Schopenhauer, à un autre fil qu'il nous faudra travailler : si la métaphysique de la volonté joue dans l'œuvre le rôle de fondation de la construction architecturale qu'est la conception de la vie comme souffrance, l'éthique ascétique en constitue à l'inverse comme le faîtage, la couverture, le parachèvement. Car où cela nous mène-t-il en effet ? Que faire de cette vie si elle n'est que souffrance ? Schopenhauer nous laisse-t-il là, désespéré face à cette pensée, où bien cherche-t-il à nous conduire quelque part ? [...]
[...] Introduction « La souffrance est le fond de toute vie ». On aime à citer cet extrait, ou d'autres similaires, situés dans les premiers chapitres du quatrième livre de l'œuvre centrale de Schopenhauer, ceux dans lesquels il développe sa thèse selon laquelle la vie humaine est la plus douloureuse de toute vie, elle qui « oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui ». On parvient ainsi aisément à trouver dans ces pages quelque paragraphe écrit avec grand style, où la parole directe et sans fard de l'auteur peint une condition humaine désespérante, à l'opposé de l'optimisme de circonstance de notre époque, où il est de bon ton de faire croire que l'on est heureux. [...]
[...] Critique de la définition de la volonté sans but : l'hypothèse de l'existence d'une finalité dans la Nature (Bergson) Critique de la conception développée par Schopenhauer de la tragédie : Nietzche et le salut par l'Art et la Création critique de la conception du Temps comme n'appartenant pas à la chose en soi : la temporalité comme constitutive de l'Être (Heidegger). [...]
[...] Plan Une métaphysique sous-jacente de l'Être comme Volonté La filiation avec Kant dans le domaine de la théorie de la connaissance : les phénomènes et la chose en soi La critique de l'approche scientifique de la Nature et de la Vie, comme n'atteignant pas l'essence de la vie La méthode intuitive et le passage par le corps pour parvenir à la connaissance de la chose en soi : la découverte du primat de la Volonté La Souffrance et l'Ennui comme justification de l'éthique ascétique Une redéfinition de la volonté comme manque, engendrant le problème de la souffrance et de l'ennui Les solutions possibles : vivre ou ne pas vivre Que nous est-il permis d'espérer ? Le développement d'une éthique de l'idéal ascétique Sommes-nous condamnés à la souffrance ou à la négation du vouloir-vivre ? Comment échapper à la logique de Schopenhauer ? [...]
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