Violences xénophobes, immigration, courants nationalistes, recensement des étrangers, enracinement des communautés
Le XIXème siècle,est également témoin de l'émergence des courants nationalistes, ainsi de violentes réactions xénophobes vont avoir lieu tout au long du siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Le premier recensement des étrangers, datant de 1891, montre que la crise économique des années 1880 amène une stabilisation du nombre d'étrangers. En effet, on observe une forte poussée de la population étrangère pendant le Second Empire et après la défaite de 1870, puis suit une stagnation à la fin du XIXème siècle. De même,le taux des étrangers hommes et femmes devient quasiment identique, ce qui marque un signe d'enracinement des communautés.
Sur les 89 incidents recensés par Michelle PERROT, pour les années 1867-93, 58 ont eu lieu entre 1882-1889, donc en période de basse pression économique et de chômage élevé. Le chômage se répand massivement, au début des années 1880, on compte 200 000 chômeurs en plus. Le marché du travail est saturé de travailleurs non qualifiés, ce qui provoque des tensions entre les travailleurs Français et étrangers, qui sont rapidement accusés de concurrence déloyale, ou encore qualifiés d'ennemis de la patrie.
[...] Désormais, il suffit de 3 ans de séjour au lieu de 10 ans pour devenir français, et elle permet que les enfants nés d'une mère Française et d'un père étranger soient Français. Dans les années 1920 et 1930 l'origine des étrangers se diversifie. Les Italiens, majoritaires depuis 1900, restent les plus nombreux et impriment leur marque en Lorraine. Les campagnes du Sud Ouest sont sauvées de la désertification par les travailleurs italiens et espagnols. Les Polonais arrivent désormais en masse et se situent surtout dans le Nord charbonnier. [...]
[...] Les Tchèques et les polonais reconstituent une formation armée autonome. Tandis que les Arméniens apatrides sont incorporés dans l'armée française, et les républicains espagnols se retrouvent dans la légion étrangère ou dans des compagnies prestataires. Ces étrangers sont les premières victimes de la défaite et de l'occupation allemande. En effet, les Allemand anti nazi sont livrés aux autorités d'occupation, les républicains espagnols sont faits prisonniers et sont mis à part puis envoyés dans des camps nazis. Comme par exemple, Rafaël Aguillera-‐Calles rép1 espagnol déporté à Neuengamme. [...]
[...] Comme le témoigne le nom des blindés qui sont souvent espagnols. Marseille, par exemple, est libéré par des soldats algériens et marocains. Par la suite, ces Hommes vont souvent être oubliés alors qu'ils ont payé un lourd tribut à la guerre. Ces résistants et ces étrangers ont donc le plus souvent été des victimes au temps de la barbarie nazie. [...]
[...] En particulier, l'arrivée en masse des réfugiés juifs depuis 1933 et la prise de pouvoir d'Hitler. On retrouver alors une généralisation des discours xénophobes dans la presse de droite, ainsi qu'une montée de l'hostilité à l'égard des immigrants dans les milieux populaires durement touchés par la crise. Les réfugiés sont présentés comme des criminels. Les manifestations autour des slogans tels que la France aux Français se multiplient. La politique de l'immigration choisie tend à montrer que les Français sont supérieurs aux étrangers parce qu'ils sont citoyens et qu'ils ont fait la guerre. [...]
[...] Le XIXe siècle est également témoin de l'émergence des courants nationalistes, ainsi de violentes réactions xénophobes vont avoir lieu tout au long du siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale. Le premier recensement des étrangers datant de 1891 montre que la crise économique des années 1880 amène une stabilisation du nombre d'étrangers. En effet, on observe une forte poussée de la population étrangère pendant le Second Empire et après la défaite de 1870, puis suit une stagnation à la fin du XIXe siècle. [...]
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