LE XIXème et la révolution française

Résumé du document

Cours d'histoire de première année d'IEP (1er semestre) portant sur le 19e siècle = LE XIXème ET LA REVOLUTION FRANÇAISE (2/12)

Extraits

[...] Pour eux, c'est la première révolution hautement populaire. La génération pense donc qu'elle a une mission, celle de régénérer le monde en s'identifiant à la révolution. Victor Hugo représente ce passage, changement de romantisme : Notre dame de Paris s'opposant aux Misérables. * Michelet Jules Michelet est un historien qui entreprend l'histoire de France. Il dit d'ailleurs qu'elle est née de l'éclair de Juillet « Je vis la France ». Il écrit le Peuple où il décrit le peuple opposé à la bourgeoisie, cad la foule révolutionnaire de tous les évènements. [...]

[...] Le moment romantique Passions contemporaines * Enthousiasmes et désillusions La question du XIXe est de savoir quand la RF se termine. La réception enthousiaste de la RF trouve ses origines dans la pensée allemande. « un tel phénomène dans l'histoire du monde ne s'oubliera jamais, car il a découvert au fond de la nature [ . ] soupçonné » Kant, le conflit des facultés (1798) « Elle fut un magnifique lever de soleil [ . ] était advenue » Hegel, Cours sur la philosophie de l'histoire (1837) La RF est en train de réaliser dans les sociétés la promesse des Lumières. [...]

[...] Le positivisme est une croyance absolue dans le progrès. On est rentrés dans un nouvel âge de l'humanité, dans un âge positif qui est scientifique. La société doit être organisée sur des lois scientifiques, se débarrasser de la religion et ériger la science comme une nouvelle religion. Comte ne fait pas d'histoire de la révolution mais va avoir une grande influence sur les républicains. D'un certain point de vue, les lois de Jules Ferry sont marquées par cette idéologie. Pour beaucoup, la RF a libéré l'humanité de la théologie pour permettre l'avènement de l'âge positif permettant de rentrer dans un âge de progrès cumulés, un processus universel avec un moteur, un pilote qui est la France. [...]

[...] En 1848, le dernier conseil des ministres, tableau de Daumier, Delacroix (le profil de la femme est grec), le centime marqué par la Marianne, le 14 juillet devient la fête nationale, la Marseillaise. [...]

[...] Ce complot a été perpétué par des sociétés et notamment comme bouc émissaire on choisit la franc-maçonnerie et les philosophes des Lumières, tout cela formant une conjuration secrète préparant la RF. L'autre grand penser c'est Louis Bonald, qui est un homme politique important. Sa théorie repose sur l'idée d'anti individualisme. L'ordre social s'impose à l'individu car la société est antérieure à l'individu. Les hommes ne peuvent pas libres et souverains. C'est un conservatisme théorisé qui devient réactionnaire (au sens de revenir en arrière). [...]