Il s'agit d'un cours d'histoire de première année d'IEP portant sur la ville en Europe au 19e siècle.
Il est structuré de la façon suivante :
I - Présentation : l'ampleur d'une mutation
A - Une croissance sans précédent
II - Représentations et évolutions du Paris pré-haussmannien
A - Paysages parisiens
B - Peurs urbaines
III - La révolution haussmannienne
A - Nouveaux paysages
B - La ville dangereuse
[...] Il y a peu de zonage social, cad quartiers pauvres/ quartiers riches. Il y a des exceptions : Faubourg Saint-Germain où on trouve la veille aristocratie, ou encore la Chaussé D'Antin. Il y a une imbrication des catégories sociales. Plus que les révolutions, c'est la grande épidémie européenne mortelle, choléra de 1832 qui pousse le pouvoir à changer le paysage urbain. On associe la saleté de la ville au développement de la maladie qui a tuée beaucoup de monde, comme le PM Casimir Perrier. [...]
[...] Le terme témoigne du succès du roman. La terreur est entretenue par les bandes, par exemple l'histoire des proxénètes - affaire Casque d'or. Ce sont des bandes de jeunes qui terrorisent les bourgeois : casquette, ceinture rouge, poignard. L'idée de l'apache qui envahit la ville est montrée dans la couverture du Petit Journal. Après Pasteur, la pathologie de l'odeur disparaît. Mais il met en évidence la recherche de l'excrément. Les usines de vidanges disparaissent, car pas de besoin (l'agriculture marche mieux avec l'engrais chimique). [...]
[...] Il y a une modification des sensibilités qui est très forte au 19e siècle. On va de moins en moins voir les exécutions. Se construit bien un discours sur la marge pour permettre au centre de définir la norme. Parler des classes dangereuses, c'est dire comment il faut se comporter, c'est fixer la norme nouvelle. Tout ce discours qui se bâtit, c'est le discours de construction de la norme de la société qui se reconstitue. * Hygiène et espace public La question de l'hygiène fait surface et est au cœur de la réflexion sur la ville. [...]
[...] A Belleville, ils deviennent petits propriétaires. Il va s'agir d'une population plutôt encline à défendre l'ordre social qui lui a réussi. En 1832, la garde nationale de Belleville joue un rôle important dans la répression des émeutes parisiennes Hugo, la mort de Gavroche). Idem en juin 1848. Dans la moitié du siècle : en 1860, Belleville devient Paris. La croissance de la population s'accélère et il y a le début de la spéculation. Ceux qui achètent sont des propriétaires qui ne vont plus vivre à Belleville mais qui vont construire des immeubles, souvent des entreprises (Legrand et Péchoin). [...]
[...] Mais il existerait des pathologies urbaines, liées aux pathologies sociales : mauvaise vie, dégénérence, urbanisation apparaissent comme liées. On oppose à l'ouvrier ivrogne, athé au paysan intégré à une communauté soudée. Cette idée s'ancre autour d'une maladie qui est la tuberculose. La déchéance suprême est la prostitution. Elle est jugée comme une contre-société féminine. Une contre-société qui inverse toutes les valeurs que la société souhaite que les femmes incarnent. C'est la grande pècheresse sans rédemption. « Les filles perdues ». Parent-Duchâtelet est le grand apôtre du réglementarisme, des maisons closes. [...]
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