TPE sur l'immigration hispanique en France.
[...] A l'époque, les enfants devaient dire bonjour à , mais il n'y avait de consigne à l'égard des étrangers. Des lors, peut-on parler de xénophobie ? Quoi qu'il en soit, les réactions de ce type s'estompent au fils du temps. Les jeunes des années 60 connaissent les différentes expressions qui désignent les espagnols, mais les utilisent peu. Certes, ils chantent volontiers : Lis espanhous d'espanha, Les Espagnols d'Espagne, quand plouse banhan quand il pleut se mouillent lis Espanhous de Leca, les Espagnols de Lecques, Quand plou se sécan quand il pleut se sèchent. [...]
[...] Signe encourageant, la prémisse d'une reconnaissance commence à apparaître, dernièrement des expositions sur les guérilleros commence à se développer dans la région, auxquels nous avons participé avec notamment l'exposition de l »'Agora à Nîmes en partenariat avec la ville de Beaucaire. Ajouté à cela l'hommage de Georges Frêche aux Républicains espagnols. L'ont-ils quitté ? Le boulet de la souffrance N'est-il point là prêt à surgir ? Cet animal qui habite le cœur Des sans destin Qui étouffe, étrangle La tendresse, la faiblesse Qui avance la peur PEUR De ce qui pourrait REVENIR Faut-il qu'on fasse taire la bête ? Pour éviter tout humiliation ? C'est que la menace, l'annonce, La PERTE, ça DETRUIT. Faut-il qu'on tue une deuxième fois ? [...]
[...] Elle en a été la coordinatrice pendant une dizaine d'années. Elle s'y est occupée du fond espagnol, elle accueillait les visiteurs lors des permanences et elle a participé à de nombreux colloques et réunions. Elle apparaît dans des films documentaires sur les anarchistes espagnols (De toda la vida, Un autre futur) et elle a été actrice au théâtre à plusieurs reprises. Ce témoignage permet de voir la difficulté rencontrée par ses femmes, et la souffrance qu'elles ont du enduré face aux autorités française. [...]
[...] Ce phénomène n'est pas récent de 1872 le solde migratoire français est positif. Nous allons aborder aujourd'hui l'une des plus grandes immigrations que la France n'est jamais connue. L'immigration espagnole est une immigration qui débute en 1938, à la veille de la chute des républicains devant les forces nationalistes franquistes, et qui se poursuit jusqu'au année 70 juste après la guerre d'Algérie. Nous verrons que l'immigration espagnole est très caractéristique. C'est une immigration continue qui depuis 1938 a connu différentes vagues de faible ou de plus grande intensité. [...]
[...] Il y a aussi dans la même lignée, la marque ‘'marie-Sarah''. De même des services financiers comme ''el banco popular commercial'', qui est une des plus grandes firmes bancaire en Espagne, se sont implantés dans la région et notamment à Nîmes. [IV Un développement associatif] En plus de son apport culturel, l'immigration voit un développement associatif important. En effet de nombreuses associations culturelles espagnoles telles que ''la casa de España'', où l'on retrouve la même ambiance typique que dans les bars espagnols, avec son comptoir et sa salle de fête. [...]
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