totalitarisme, dictature, Allemagne nazie, italie, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, embrigadement, antisémitisme, Staline, Hitler, communisme, propagande, jeunesses hitlériennes, ligue des jeunes filles allemandes, jeunesses communistes, Karl Marx, komsomols
En 1930, la moitié des pays d'Europe sont sous un régime politique appelé dictature, où tous les pouvoirs d'un pays sont entre les mains d'une seule personne. Parmi ces dictatures, 3 sont des régimes dits « totalitaires ». Le totalitarisme est un système politique dans lequel l'individu est totalement soumis à l'État et perd ses libertés fondamentales. Il repose sur des méthodes autoritaires et violentes, un parti unique, une idéologie sans partage et un culte du chef. L'apparition de ces régimes totalitaires en Allemagne, Italie et URSS apparaissait comme une réponse à la faiblesse de systèmes démocratiques qui n'avaient pas su empêcher les crises (crise économique de 1929 par exemple) et répondre aux mécontentements de la population. Ces nouveaux régimes ont pour ambition de réussir là où les démocraties ont échoué et pour se faire, ils doivent éviter à tout prix un soulèvement populaire qui renverserait le pouvoir. Ainsi, comme nous le montrent les différents documents à disposition, les chefs d'État ont misé sur une partie de la population : la jeunesse. Dans cette étude seront traités le rôle majeur de l'endoctrinement des jeunes, et l'embrigadement de ceux-ci : un moyen efficace d'obtenir leur obéissance.
[...] Autrement, pendant les grandes fêtes de villages, le komsomol va essayer d'introduire dans les festivités des « chansons révolutionnaires, jeux nouveaux » et de « lire des articles du journal L'Athée. ». Ce journal est un magazine mensuel et satirique anti-religieux et athée publié par des membres du Komsomol. Un de ses numéros prône le remplacement des fêtes religieuses par des fêtes de l'homme et de l'industrialisation. Enfin, le komsomol va profiter du manque de défense intellectuelle de certains et de leur faiblesse d'esprit (« ouvriers agricoles, bergers, jeunes filles ») afin de les faire adhérer à l'idéologie stalinienne en leur apprenant à lire notamment des ouvrages communistes. [...]
[...] Enfin, on remarque la mise place d'un culte de la personnalité autour de Hitler. Cette glorification est notamment menée par Goebbels, le ministre chargé de la propagande, et par des grandes manifestations organisées par Hitler comme le congrès de Nuremberg. Hitler est alors considéré comme un véritable sauveur, qui a sorti l'Allemagne de la crise économique et a fait du pays une puissance mondiale importante et redoutée de tous, qui force le respect. Les jeunes allemands sont alors particulièrement ciblés puisqu'ils n'ont pas encore développé d'esprit critique. [...]
[...] Cette idéologie est accompagnée d'un culte de la personnalité autour de Staline qui est particulièrement fort en URSS. On retrouve des affiches à son honneur dans les rues, de gigantesques statues à son effigie et de nombreuses chansons lui sont dédiées. Staline est alors vénéré tel un dieu ou un héros. La propagande le surnommait alors « le petit père des peuples », ce qui lui donnait une image de protecteur bienveillant. Enfin, comme nous l'indique le document les jeunes soviétiques doivent « diriger idéologiquement un groupe de jeunes, faire en sorte qu'il devienne un modèle pour tous les autres ». [...]
[...] Il instaurera un régime socialiste et une dictature du prolétariat menée par le parti communiste en URSS. Dans les komsomols, l'idéologie inculquée est donc celle du communisme qui vise à instaurer une société complètement égalitaire en mettant en commun et en partageant tous les profits entre les travailleurs afin d'atteindre une égalité sociale (la disparition des classes). De plus, les komsomols doivent « diriger idéologiquement un groupe de jeunes », ainsi, les komsomols doivent honorer leur pays en transmettant les idéologies du régime à plus jeune qu'eux. [...]
[...] Les régimes menés en URSS et Allemagne sont bien totalitaires. On retrouve la volonté d'encadrer leur population, de la contrôler, ainsi que la place centrale accordée à l'idéologie qui englobe toute la vie d'un individu, que ce soit dans sa vie professionnelle ou personnelle, et enfin l'accent mis sur une jeunesse porteuse d'un avenir nouveau qu'il faut forger. Comme nous l'avons vu, le meilleur moyen mis en place pour endoctriner la jeunesse est l'embrigadement de celle-ci dans des organisations liées étroitement aux idées du parti. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture