socialisme, mouvement ouvrier, Allemagne, pouvoir impérial, social-démocratie
Au 19ème siècle, l'Europe est bouleversée par la révolution industrielle. L'industrialisation conduit au développement de la grande industrie, à l'essor du capitalisme (système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et d'échanges et la recherche du profit) et à la naissance puis au développement d'une classe ouvrière urbanisée.
Cette société du 19ème siècle se caractérise par un fort dualisme social marqué par l'opposition entre une bourgeoisie triomphante et une classe ouvrière exploitée. L'ampleur des injustices sociales donne naissance au socialisme (ensemble de doctrines qui rejettent la société capitaliste inégalitaire et exigent plus de justice sociale). Le marxisme (1848, Manifeste du Parti communiste) propose le renversement du capitalisme par la révolution.
[...] Die Linke est bien implanté dans la partie orientale de l'Allemagne mais a progressé à l'ouest bien qu'il soit beaucoup moins puissant. (76 députés sur 614 au Bundestag). Le parti siège dans 11 des 16 länder (Etats régionaux). Conclusion : Dans la 2ème partie du 19ème siècle la classe ouvrière allemande se structure et s'organise en syndicats et partis politiques, ce qui lui permet d'obtenir amélioration de sa condition et acquis sociaux. Après la 1ère guerre mondiale, le monde ouvrier allemand, traversé par des oppositions idéologiques entre réformistes et révolutionnaires, se divise en parti socialiste (SPD) et parti communiste (KPD). [...]
[...] En 1961 les autorités Est-allemandes avec l'accord de Moscou érigent le Mur de Berlin Mur de la honte La fin de l'expérience communiste en RDA : de la chute du mur à la réunification. En 1985, Mikhaïl Gorbatchev devient secrétaire général du Parti Communiste d'Union Soviétique. Il engage des réformes économiques, perestroïka (restructuration économique) et politiques, la glasnost (libéralisation, véritable déstalinisation). Son objectif est de revitaliser le socialisme en Union soviétique. Il renonce à toute intervention militaire en Europe de l'Est et permet ainsi aux mouvements d'opinion contestataires de s'exprimer. Erich Honecker refuse toute réforme ou assouplissement du régime en RDA mais en 1989 l'"histoire s'emballe". [...]
[...] Le mouvement ouvrier reste divisé face à la montée du nazisme ( 1919.1933 ) Le SPD devient le pivot de la République de Weimar. Fin janvier 1919, les élections à l'Assemblée Nationale Constituante (assemblée chargée de proposée une nouvelle Constitution) donnent 40% des voix au SPD et le social-démocrate Friedrich Ebert, devient le 1er Président de la République de Weimar. La République de Weimar est un régime parlementaire. Le 28 juin 1919, la nouvelle assemblée accepte le Traité de Versailles, ce qui alimentera la propagande nazie des années 30. [...]
[...] Sans renoncer aux grèves, les syndicats allemands préfèrent la négociation à la confrontation. B. Le pouvoir impérial interdit les organisations ouvrières Le chancelier Bismarck contre les socialistes : l'interdiction. Depuis 1871, l'Empire allemand (Second Reich) est un Etat unifié sous la direction de l'Empereur Guillaume 1er et de son chancelier Otto von Bismarck. Les socialistes, organisés, sont de plus en plus nombreux par conséquent Bismarck considère qu'ils représentent une menace révolutionnaire. En 1878, le chancelier conservateur Bismarck saisit le prétexte d'un attentat contre l'Empereur Guillaume 1er pour imposer une loi d'exception qui interdit la social-démocratie (interdiction du Parti, de ses associations, de ses journaux et de toute propagande) et condamne ses chefs à l'exil = lois antisocialistes Bismarck veut se substituer au socialisme : les lois sociales. [...]
[...] Le SPD devient un parti de gouvernement (1969-1982). En 1969, Willy Brandt (Maire de Berlin-Ouest de 1957 à 1966, ministre des Affaires étrangères de 1966 à 1969) devient Chancelier (chef du gouvernement) jusqu'en 1974. De 1974 à 1982, c'est Helmut Schmidt qui est Chancelier de RFA. Les sociaux-démocrates sont à l'origine de nombreuses réformes : l'amélioration de la protection sociale et le renforcement de l'Etat providence, la simplification de la procédure de divorce, la dépénalisation de l'homosexualité, la libéralisation de l'avortement Mais les années 70 sont aussi marquées en RFA par le terrorisme d'extrême- gauche qui prône la violence contre le capitalisme : la Fraction Armée Rouge multiplie attentas et enlèvements de banquiers et d'industriels. [...]
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