Ce document est un cours d'histoire de première année d'IEP portant sur le 19e siècle.
Il est structuré de la façon suivante :
I - Peut-on « réconcilier les deux France » ? (expression de Charles-Henri Pouthas, 1950)
A - La première Restauration : la recherche d'un compromis
B - Les cents jours et la Terreur blanche : le retour des « deux France »
C - Le moment « doctrinaire »
II - La réaction royaliste.
A - Le choc : l'assassinat du duc de Berry
B - Le moment « ultra »
[...] L'Etat condamne 54 complices des Cents jours. Les Cents jours auront leurs martyrs comme le Maréchal Ney. * La Chambre introuvable Il n'y a pas encore de loi électorale et donc les élections se font dans les cadres de la charte mais de l'ancienne loi qui est celle de l'Empire (21 ans, élection indirecte). Dans ce climat, la majorité est ultra-royaliste des élus). Pour autant, ils sont élus pour rétablir l'ordre et d'essayer de revenir à une société d'Ancien régime. [...]
[...] il faut faire des compromis avec la période de la RF. louis XVIII n'est pas un roi libéral donc il est restauré comme roi mais ne veut pas restaurer l'Ancien régime, ne veut pas revenir à une société d'Ordres, pas à une forme d'absolutisme. Il veut maintenir une division des pouvoirs dans un souci de réconciliation ce qu'il exprime en 1818 « ne pas être le roi de deux peuples ». * La Charte L'absolutisme est l'idée que tous les pouvoirs sont dans les mains d'un seul souverain. [...]
[...] Il abolit l'autorisation préalable dans la presse. Son gouvernement montre que la Restauration n'est pas un retour à l'absolutisme et le roi est obligé de composer avec la majorité de la chambre des députés. Mais charles X veut s'en débarasser et décide l'épreuve de force. Il renvoie Matrignac, nomme Polignac avec un ministère composé d'ultras et crée un heurt avec la chambre. Il y a donc un soulèvement parlementaire. Le 25 juillet 1830, charles X publie 4 ordonnances : - liberté de presse est supprimée - la loi électorale est modifiée, moins de députés, moins d'électeurs - la chambre est dissoute - les élections sont convoquées pour septembre. [...]
[...] C'est la Constitution qui suppose cela. Il faut un texte qui ne sera pas une constitution au sens où l'entend la tradition libérale cad un texte que la nation vote par elle-même. Pour réaffirmer sa légitimité royale au nom du principe dynastique, c'est le roi qui l'octroie à la Nation. Ce texte s'appelle une Charte. Pour autant, la charte reconnait des principes libéraux et constitutionnels : - égalité devant la loi - égalité par rapport aux impôts - liberté religieuse même si catholicisme est reconnue comme religion d'Etat - liberté de la presse - les propriétés sont inviolables - la justice est indépendante - les juges sont inamovibles - les jurés sont conservés « Toute recherche des opinions et votes émis jusqu'à la Restauration sont interdits. [...]
[...] La femme du Duc est enceinte et donnera naissance à « l'enfant du miracle », le Duc de Bordeaux, comte de Chambord, Henri V. * La réaction Immédiatement, la politique libérale est mise au banc par les ultras. Chateaubriand fait partie de ses ultras même s'il deviendra plus libéral. Il faut mettre un terme au gouvernement libéral. Richelieu revient au pouvoir et un certain nombre de lois de répression, antilibérales est voté : - on peut arrêter sans jugement et condamner à 3 mois d'emprisonnement un suspect - on rétablit l'autorisation préalable sur la presse et la censure. [...]
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