Nationalisme arabe, tension arabo-turque, révolution, mouvement Baath, Hussein
Il faudrait attendre que les Turcs produisent leur propre nationalisme (qui voulait se constituer dehors de l'EO) avant que les arabes puissent constituer le leur. Le nationalisme grec devient au 19ème l'exemple à imiter. A la différence de tous les autres nationalismes nés à cette période, nationalisme arabe se constitue seulement après chute EO. Après traité de Lausanne donc. Parmi les mouvements nationalistes nés en territoire ottoman, le nationalisme arabe est le dernier à se construire (après Grèce, Arménie, Bulgarie et Turquie).
[...] Décadence avec montée en puissance des éléments persans et turcs dans la civilisation arabo-islamique, puis renouveau avec la Nahda (renaissance culturelle en langue arabe) AFLAQ Pour Aflaq, grec orthodoxe de Damas, influencé à un certain moment par le communisme jusqu'à période du Front Populaire en F et . Pour Michel Aflaq, la nation arabe est bel et bienéternelle (finalité qui la prédestine), l'Histoire de l'Islam avant les arabes = une première histoire de cette nation, une Histoire de sa pureté linguistique et raciale, mais pour lui, fondateur premier du Baath, de la résurrection = Mohammad lui-même, l'exemple premier. Le héros du nationalisme arabe = confusion entre Bismarck et Mohammad. Pour lui, lien entre . Islam = esprit, Arabisme = corps. [...]
[...] Le nationalisme arabe devait représenter une continuation de l'ottomanisme et du panislamisme du 19ème (réformateurs ottomans de l'époque). Mais comme il faisait partie de l'appareil étatique Fayçal, il devait constituer cette idéologie hachémite des années 20-30. Il présentant les hachémites comme des remplaçants de la dynastie ottomane, comme une autorité qui avait une légitimité. Les hachémites régnaient en Irak en en Transjordanie et se virent obligés de se retirer du Hedjaz en 1925 et 1932 après conquêtes saoudiennes dans la région. [...]
[...] Le nationalisme grec devient au 19ème l'exemple à imiter. A la différence de tous les autres nationalismes nés à cette période, nationalisme arabe se constitue seulement après chute EO. Après traité de Lausanne donc. Parmi les mouvements nationalistes nés en territoire ottoman, le nationalisme arabe est le dernier à se construire (après Grèce, Arménie, Bulgarie et Turquie). Différencier proto-nationalisme arabe et nationalisme arabe Le proto-nationalisme n'était pas un mouvement qui voulait se retirer de l'empire ottoman. Il ne faut pas faire la confusion entre la tension existant entre les turcs et les arabes depuis tjrs et le sentiment nationaliste. [...]
[...] Saade exilé pdt années de 2ème qui vivait surtt en Argentine, dans un milieu très influencé par fascisme, et ne retourne au Liban qu'en 47 pour tenter un coup d'E en 49 et ê exécuté qq jours après au Liban. Il représentait un nationalisme non arabe en fin de compte. Pour lui, le nationalisme doit regrouper plus que les arabes. Doit regrouper: chypriotes . NB: représentent des minorités : alaouites et grecques orthodoxes (cf. détails) . Si le premier cas = le plus mesuré (Husari), les 3 autres = plutôt pathologiques Ces auteurs ne comptaient pas bcp dans montée du nationalisme arabe dans années 50-60. [...]
[...] Pour Husari et NA des années 20-30 en Irak, même si Irak = issu du découpage artificiel franco-britannique, l'Irak devait ê le pays de base pour la réunification arabe et représenter même ce que la Prusse de Bismarck représentait pour réunification all (modèle à suivre). Même si pr Husari, c'est surtt la langue qui joue, ce n'était pas le modèle du nationalisme F mais plutôt celui du nationalisme organique All (bien qu'il ne parlait ni de race, ni de sang jusque-là). Irak = Prusse du monde arabe. Cette germaniphilie = héritée de la germanophilie des jeunes turcs qui prenait aussi exemple de réunification All. Fait que GB et F se partage MO, fait que l'All, puissance non coloniale = valorisée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture