Les combats à Verdun, bataille qui commence le 21 février 1916 et se termine 10 mois plus tard, en décembre 1916, sont extrêmement durs et elle représente une rupture dans l'histoire de la guerre en Occident. La violence est extrême, d'une intensité nouvelle qui s'explique en grande partie par le caractère industriel des armes utilisées, celles-ci entraînant une hausse considérable du nombre de tués et de blessés.
[...] Il doit apprendre à vivre au milieu des poux et des rats. Le terme de « poilu » renvoie justement à cet aspect de leur vie. La nourriture ne manque pas, mais le « rata » peut être servi froid à cause des combats. L'alcool est un soutient important : on boit le « quart » de vin chaque jour, et c'est un soutien incontournable pour supporter le bruit des bombardements qui frappent les tranchées chaque jour, souvent la nuit. Surtout l'ennui domine. [...]
[...] Sur les 10 mois de la bataille, plus de 25 millions d'obus s'abattent sur un espace de 8 Km de profondeur pour 20 de large. De nouvelles armes sont également utilisées : lance-flammes, bombes au phosphore, armes chimiques, la mitrailleuse, capable de tirer plus de 800 balles à la minute. Tout cet équipement reflète le caractère industriel de la guerre : il faut produire toujours plus, toujours plus vite, pour prendre le dessus sur l'ennemi. C'est en grande partie ce qui explique l'échec de l'offensive allemande, qui échoue dans sa tentative : la ligne de front évolue peu entre février et décembre 1916. [...]
[...] Chapman. Il devient ainsi le premier américain mort durant la Première Guerre Mondiale. La prière des pilotes est restée célèbre : « Dieu, permets moi de trouver ma cible ». La phrase est restée jusqu'à nos jours et elle est toujours prononcée par les pilotes américains quand ils partent en mission. [...]
[...] La violence se constate aussi dans le quotidien du soldat : les bombardements sont fréquents et ils tuent au hasard, parfois directement, parfois indirectement, le souffle de l'explosion ensevelissant les soldats sous des tonnes de terre. La violence frappe les corps, aussi les esprits : le shell shock désigne ainsi les traumatismes psychologiques qui paralysent les combattants. Ils se replient sur eux-mêmes et restaient traumatisés à vie. Après 10 mois de conflits, la bataille de Verdun se termine le 15 décembre 2016. [...]
[...] L'escadrille La Fayette s'illustre lors de la bataille de Verdun. Elle symbolise le caractère moderne de cette guerre avec l'utilisation d'une arme nouvelle : l'avion de combat. Créée en avril 1916 (escadrille N124), elle est composée de pilotes américains alors que leur pays n'est pas encore entré en guerre contre l'Allemagne (avril 1917). Ils participent à la bataille de Verdun tardivement, à partir de mai, et l'escadrille quitte la zone de Verdun en septembre pilotes américains (des volontaires qui combattent sous l'uniforme de la légion étrangère française) et 2 français composent les effectifs, parmi lesquels Charles Nungesser, l'as de la chasse française. [...]
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