Les migrations européennes du XIXe au XXe siècle - Les États-Unis

Thèmes abordés

Migrations européennes, États-unis, rêve américain, Ellis Island, intégration, melting pot

Résumé du document

Aux XIXe et XXe siècles, c'est un parcours pénible qu'ont emprunté des millions d'Européens pour migrer vers les États-Unis. Éblouis par le « rêve américain », ils avaient pour ultime but d'échapper à des persécutions politiques ou à la famine, et souhaitaient trouver une liberté religieuse, une nouvelle vie avec de nouvelles opportunités.
C'est pourquoi des familles ont économisé pendant des années pour pouvoir, par exemple, se payer la traversée d'Anvers à New York sur un paquebot à vapeur de la Cie Red Star Line, active de 1871 à 1935. La traversée durait un mois et les plus pauvres s'entassaient dans les classes inférieures, dans une chaleur étouffante.
Pour vivre aux États-Unis, les candidats à l'immigration avaient pour obligation de passer par Ellis Island, à l'entrée du port de New York.

Extraits

[...] Les migrations européennes du XIXe au XXe siècle - Les États-Unis Migrer Dans quelles conditions s'effectue le voyage et l'arrivée aux États-Unis ? Doc.1 Doc.4 Doc.5 La traversée de l'Atlantique depuis l'Europe vers les Etats-Unis dure un mois et s'effectue par voie maritime, à bord de bateaux à vapeur (cf. fumée noire s'échappant des cheminées du paquebot). Par exemple, de 1871 à 1935, la célèbre compagnie maritime de la Red Star Line opère entre Anvers (cf. « Antwerpen » en Néerlandais sur l'affiche), Philadelphie et New-York. [...]

[...] Leurs motivations étaient-elles valables ? Leurs espoirs ont-ils été comblés ? Aux XIX et XXe s., les États-Unis ont reçu plus de la moitié des migrants Européens et les 3/4 sont passés par New York. Pour ces familles poussées par la misère, les persécutions politiques ou religieuses, l'espoir était grand de fonder une nouvelle vie avec de nouvelles opportunités. Les Etats-Unis représentaient alors le « pays de la liberté » (une démocratie, pas de persécution religieuse . mais aussi un pays neuf (immenses espaces, faibles densités) avec des richesses (industrialisation) et c'était le modèle du capitalisme triomphant (self made man). [...]

[...] Les plus malades pouvaient être refoulés. Un examen administratif A partir de 1909, il est imposé une somme minimale (20 à posséder. En résumé Aux XIXème-XXème siècles, c'est un parcours pénible qu'ont emprunté des millions d'Européens pour migrer vers les Etats-Unis. Eblouis par le « rêve américain », ils avaient pour ultime but d'échapper à des persécutions politiques ou à la famine, et souhaitaient trouver une liberté religieuse, une nouvelle vie avec de nouvelles opportunités. C'est pourquoi des familles ont économisé pendant des années pour pouvoir, par exemple, se payer la traversée d'Anvers à New-York sur un paquebot à vapeur de la Cie Red Star Line, active de 1871 à 1935. [...]

[...] Ils craignent que ces nouveaux arrivants ne leur fassent « de l'ombre » et compromettent leur propre réussite. En résumé Du rêve américain à la réalité, les immigrants ont été confrontés à de nombreuses difficultés d'intégration. Ainsi, leurs conditions de vie dans des quartiers souvent communautaires (par exemple « Little Italy » à New York) sont misérables. Ils vivent dans des logis précaires et bien souvent insalubres (sans eau courante ni égout). Il faudra attendre le début du XXe siècle pour que de nouvelles normes de construction soient imposées. [...]

[...] Ces millions d'hommes, femmes et enfants ont traversé l'Atlantique pour fuir une existence misérable, persécutée ou incertaine en Europe, vers un nouveau Monde qui ne les a donc pas toujours accueillis à bras ouverts. Immigrer Á quelles difficultés d'intégration ces immigrants ont-ils été confrontés ? Doc.6 Doc.7 Doc.8 Plus d'immigrants que de travail. Bas salaires. Conditions de logement insalubres (pas d'égout, pas d'eau courante) Que représentent les personnages ? De riches Américains eux-mêmes anciens immigrés poussés par la misère (n°1, leur ombre), s'opposent désormais à la venue de nouveaux migrants (n°4) en leur barrant le passage du ponton du paquebot (n°3) sur le territoire des Etats-Unis. [...]