« C'est le simple « journal » d'un authentique médecin du front, sans autre prétention que celle de dire la vérité, ayant été sur la brèche depuis le premier jour de la guerre jusqu'au dernier (et même au-delà). J'ai connu la défaite. J'ai connu la victoire. Je n'ai rien inventé »
[...] Jacques Le Petit rapporte de nombreuses anecdotes découlant de ces contacts entre deux nations différentes qui se battent du même côté et qui font preuve d'un certain mélange culturel : partage du vin, utilisation d'un petit dictionnaire d'argot poilu tandis que les Américains chantent et dansent leur familiarité est très amusante et leurs aventures nous font passer le temps Jacques Le Petit continue de prendre des notes dans ses carnets de guerre jusqu'en septembre 1918, au moment du lancement d'une grande offensive, au cours de laquelle il sera blessé. V 1918 : des blessés laissés dans le désarroi Cette dernière partie intégrée dans le journal de guerre de Jacques Le Petit ne correspond pas à des notes ou des impressions écrites sur le vif, mais ce sont ses souvenirs de la fin de la guerre (à partir du moment où il a été blessé), rédigés a posteriori. [...]
[...] Il fait dès lors part de sa tristesse dans son journal : Je suis atterré par cette nouvelle Pauvre Marguerite ! Il cherche par la suite à récupérer le plus d'informations possibles au sujet de Maurice, pour confirmer sa mort qui n'est pas officielle. II 1914-1916 : les tranchées La deuxième partie, qui est la plus longue, rend compte de la vie de Jacques Le Petit dans les tranchées en tant que médecin, sans interruption pendant vingt mois, à compter du jour où il rejoint le 5e RI. [...]
[...] SIMON Anne-Claire L3 Géographie-Histoire TD Histoire Contemporaine Etude d'un témoignage de la Première Guerre Mondiale JOURNAL DE GUERRE DE JACQUES LE PETIT 1914 1919 Editions Anovi C'est le simple journal d'un authentique médecin du front, sans autre prétention que celle de dire la vérité, ayant été sur la brèche depuis le premier jour de la guerre jusqu'au dernier (et même au-delà). J'ai connu la défaite. J'ai connu la victoire. Je n'ai rien inventé (Introduction de Jacques Le Petit à son propre témoignage) Le témoin Joseph Jacques Ernest Le Petit est né à Bayeux le 20 juillet 1887. [...]
[...] Le témoignage met d'abord en avant l'enthousiasme des troupes et de la population française de manière générale à l'entrée en guerre : Moral splendide, on se croit en route pour Berlin ! ; Grand enthousiasme de la population sur tout le parcours ; Les quelques nouvelles entendues sont excellentes et il est à croire que nous arriverons quand le plus gros sera fait ! Cela rend bien compte du fait que les Français ont fait preuve d'un réel entrain à l'idée de la guerre et d'aller faire du pâté d'Alboches et qu'ils pensaient devoir faire face à un conflit court et facilement gérable. [...]
[...] Atteint d'une invalidité d'environ et estimant en avoir suffisamment fait au cours de la guerre, il quitte définitivement l'univers de la guerre en septembre 1919 lors de sa démobilisation officielle, à sa propre demande. [...]
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