3ème république, république, Constitution, Gaston Doumergue, 24 septembre 1934, état, instabilité gouvernementale, gouvernement
Dans son appel à la révision constitutionnelle le 24 septembre 1934, Gaston Doumergue, à cette époque président du conseil, dit que « dans notre pays, les gouvernements ne sont pas assurés de vivre longtemps. Ils n'ont pas de majorité homogène, car il y a trop de partis ». Le caractère éphémère, et très instable des gouvernements qui changeaient très régulièrement est ce qui caractérise le mieux le régime de la 3ème République. L'instabilité gouvernementale est selon Gaston Doumergue due à la trop grande diversité des partis présents. Mais il serait intéressant de se demander si cette raison est la seule, et donc d'observer cette instabilité.
[...] Ils n'ont pas de majorité homogène, car il y a trop de partis Le caractère éphémère, et très instable des gouvernements qui changeaient très régulièrement est ce qui caractérise le mieux le régime de la 3e République. L'instabilité gouvernementale est selon Gaston Doumergue due à la trop grande diversité des partis présents. Mais il serait intéressant de se demander si cette raison est la seule, et donc d'observer cette instabilité. La République caractérise les États où le chef d'État est élu. La 3e République est le régime politique de la France de 1870 à 1940. Il s'agit également le premier régime français qui a su durer. Le gouvernement désigne également l'exercice du pouvoir politique. [...]
[...] Le Parlement gardait le contrôle en pouvant ratifier ou non le décret-loi. Il restait donc prééminent, et ses refus pouvaient par le jeu de l'interdépendance, troubler la stabilité du régime. B. Un déséquilibrement des pouvoirs, producteur de rapports inégaux La 3e République dans sa Constitution met en place une séparation souple des pouvoirs. Mais cette interdépendance des institutions, déjà troublée par l'instabilité due aux tensions créées dans la production des normes, ne survit pas aux crises et laisse finalement place à une subordination de l'exécutif avec laquelle l'instabilité apparaît définitivement La crise du 16 mai 1877, début de l'anéantissement de l'interdépendance Suite à des conflits entre l'exécutif, avec à la tête Mac Mahon, un monarchiste, et le Parlement républicain, au cours desquels le Parlement renverse le gouvernement, qui réagit en dissolvant le Parlement, l'instabilité devient réelle et concrète. [...]
[...] La prépondérance du Parlement, source de l'instabilité gouvernementale La 3e République était conçue sur un régime parlementaire dualiste avec la collaboration des pouvoirs dans une séparation des pouvoirs souple. Cependant, cette nécessaire collaboration a causé l'apparition peu à peu de difficulté, et d'instabilité qui ont finalement laissé place à une inégalité des rapports entre les institutions, et la prépondérance de fait du Parlement A. Une production normative difficile, caractère d'un début d'instabilité La collaboration de l'exécutif et du législatif dans la production normative est le point de départ d'une instabilité gouvernementale inévitable. [...]
[...] Ainsi, hormis la prédominance du Parlement, l'instabilité gouvernementale sous la 3e République peut aussi se caractériser par ce paradoxe qu'elle représente avec la réelle longévité de ce régime. II. La 3e République, marque du paradoxe entre instabilité et longévité La 3e République est dans l'esprit de toute l'époque où la France a connu une très forte instabilité gouvernementale, caractérisé par un Parlement prépondérant. Celui-ci est toutefois fortement divisé, ce qui crée sa faiblesse Mais ce régime est également le premier à s'est inscrit dans la durée, paradoxalement à son instabilité, qui peut alors être vu comme source de cette longévité A. [...]
[...] L'instabilité et le temps passé à essayer d'y remédier peuvent donc être vus comme l'un des éléments fondateurs d'une des caractéristiques primordiales de la 3e République qu'est sa longévité La naissance de pratique actuelle grâce à l'instabilité Pendant cette période sont apparues certaines pratiques comme les décrets- lois, le droit de vote des femmes, ainsi que le contrôle de constitutionnalité, qui n'était alors qu'un contrôle de procédure. Celles- ci, encore d'actualité et officialisées dans la Constitution aujourd'hui, montre encore une fois que l'instabilité gouvernementale sous la 3e République est créatrice de longévité. Elle a permis l'apparition de pratiques qui perdurent, et qui sont donc primordiales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture