Immigration en Belgique, Bois du Cazier, 20 juin 1946, Italie, main-d'oeuvre, mines de charbon, société industrielle, Marcinelle, flux migratoire, marché du travail, Seconde Guerre mondiale
J'ai choisi la thématique de l'immigration en Belgique, hier et aujourd'hui.
De cette thématique, j'ai découvert via les 50 ans de la catastrophe du Bois du Cazier qui fit 262 morts (dont la moitié provenait d'Italie) et marqua l'histoire en tant que fait historique, l'accord du 20 juin 1946 entre la Belgique et l'Italie.
Accord via lequel l'Italie envoyait de la main-d'œuvre dans les mines de charbon belges moyennant compensation sur ledit charbon. Cet accord créa beaucoup de difficultés pour les Italiens immigrés qui étaient rejetés par la population belge. Cependant, suite à la dernière grande catastrophe collective de la société industrielle, le Bois du Cazier, qui a pris une ampleur internationale d'une part, de sa composition diverse, mais principalement italienne, et d'autre part dû à l'essor de la télévision (créant une concurrence des reporters, photographes de la presse écrite par des journalistes), les mineurs italiens commencèrent progressivement à se faire accepter par les belges.
On peut parler d'un avant et d'un après Marcinelle concernant le flux migratoire. En effet, l'arrêt du flux de main-d'œuvre italienne dans les mines a amorcé un changement dans les courants migratoires, modifiant par la même occasion l'histoire sociale du pays.
[...] Dans cet état d'esprit, l'aspect essentiel est la communication ; les échanges, la médiatisation. Pour les primo-arrivants, l'enjeu se base surtout sur l'acquisition des savoirs de base qui doivent permettre l'intégration la plus rapide et la plus harmonieuse possible, avec toutefois un certain esprit critique afin de non seulement permettre à la personne immigrée de comprendre le système dans lequel elle se trouve, mais aussi d'acquérir les capacités nécessaires pour y trouver sa place, pour y contribuer ( cours de langue, assimilation des diplômes, participation à des groupes de paroles, participation à la vie économique d'un quartier . [...]
[...] Malheureusement, en venant chercher du travail ici, ils furent aussi soumis aux circonstances économiques et l'autoritarisme du patronat cherchant au travers de l'immigration et sous couvert du gouvernement belge a relancé l'économie. Cela ne vint pas de nulle part. Problématique de la main-d'œuvre En effet, au lendemain de la guerre, peu de jeunes étaient disponibles sur le marché du travail du fait de l'obligation scolaire ainsi que de la loi des 8 heures, sans compter que la main-d'œuvre étrangère pouvait exécuter des travaux difficiles, travaux dont les Belges ne voulaient plus. [...]
[...] Pour les immigrés d'hier c'est surtout l'intégration de leur descendance qui est au centre des préoccupations. En effet les motivations d'emploi qui existaient pour les aînés n'existent plus, vu la pénurie actuelle dans les secteurs concernés. Se pose dès lors la question de la place des nouvelles générations. De plus en plus nous voyons des personnes issues de l'immigration se lancer dans la politique et « réussir » à se faire entendre. Ceci devrait donner un nouvel élan dans l'approche. [...]
[...] L'immigration en Belgique : la catastrophe du Bois du Cazier J'ai choisi la thématique de l'immigration en Belgique, hier et aujourd'hui. L'accord du 20 juin 1946 entre la Belgique et l'Italie De cette thématique, j'ai découvert via les 50 ans de la catastrophe du Bois-du-Cazier qui fit 262 morts (dont la moitié provenait d'Italie) et marqua l'histoire en tant que fait historique, l'accord du 20 juin 1946 entre la Belgique et l'Italie. Accord via lequel l'Italie envoyait de la main-d'œuvre dans les mines de charbon belge moyennant compensation sur ledit charbon. [...]
[...] À cela s'ajoutent les Belges partis en France à la recherche de meilleurs revenus. Résultat, en décembre de la main-d'œuvre des charbonnages était représenté par les étrangers, qui en 1930, durant la crise économique, furent exclus de l'assurance-chômage. C'est aussi pendant cette crise que l'immigration fut stoppée ; les frontières furent fermées et des carte d'identités spéciales délivrées provoquant même un retour au pays de certains travailleurs. Mais après la Seconde Guerre mondiale, l'immigration connaîtra une nouvelle évolution en 3 phases : la première phase, de 1945 à 1974, se caractérise par une ouverture claire et assumée aux travailleurs migrants et aux réfugiés, car la Belgique a besoin de bras pour reconstruire et développer le pays à l'issue d'une guerre dévastatrice. [...]
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