Pensée allemande, sciences humaines et sociales, méthodes de l’histoire, fondation des Annales, Revue des Annales
Les sciences de l'homme renvoient à la science humaines en général, et les sciences sociales s'intéressent plus particulièrement à l'activité de l'homme en général, comme la sociologie, l'ethnologie… L'histoire s'est longtemps posée la question de savoir ce qu'elle était exactement, de plus en plus on considère quelle est totalement intégrée aux sciences dites sociales. Elle entretient donc surtout des relations avec celle-ci mais a aussi des liens avec les autres sciences humaines. C'est donc une science carrefour, après le premier conflit mondiale les jeunes chercheurs sont dans un temps d'interrogation.
[...] Il y a un sens à cette histoire car au fur et à mesure on finit par aller vers autre chose, un itinéraire ainsi tracé. L'histoire de l'humanité va vers un avenir qui mettra fin à cette perpétuelle dialectique. Marx pense que c'est arrivé au moment où les contradictions du capitalisme sont telles que le prolétariat va finir par faire s'effondrer le capitalisme pour céder la place à un régime transitoire (idée de la dictature du prolétariat qui n'apparait qu'après la Commune de Paris). [...]
[...] L'histoire comme science sociale et la fondation des Annales : 1 Aux origines de la Revue des Annales. Le défi lancé par les sciences humaines et sociales qui s'affirment alors : Chacune de ces sciences énumérées plus hauts est soucieuse d'établir sont autonomie, sa spécificité, développer des instruments méthodologiques, de se définir en tant que science Et chacune aussi, est soucieuse de se placer en position de pouvoir pour assurer sa force et sa visibilité. Or, à ce moment là, c'est incontestablement l'histoire qui est en situation d'hégémonie. [...]
[...] Idée que les conditions sociales, matérielles et techniques sont à la base de cette évolution. Courant dominant en Allemagne est le courant idéaliste. Idéalisme des faits historiques. Les philosophes allemands tentent de trouver un sens à l'histoire, une dynamique, une évolution. - Kant 1724-1804 : qui jette les bases de la méthode scientifique moderne en analysant les catégories de la conceptualisation des connaissances que sont l'espace et le temps. Bien sur tout à fait l'esprit de son temps, il affirme la liberté totale de raisonner : notre siècle est celui de la critique, rien ne doit lui échapper Il évoque la notion de progrès, en opposition plus ou moins à Rousseau. [...]
[...] Ce qui compte ce sont les masses, les totalités sociales, l'individu n'existe que comme un maillon de sa classe, classe qui détermine l'évolution sociale. - C'est une tentative d'interprétation globale de la réalité avec un véritable système et une dimension interprétative globale, finaliste. - Désormais c'est la dimension économique qui est fondamentale alors que chez les historiens méthodiques la priorité était donnée à ? Le marxisme sera beaucoup revérifié et réinterprété. Marx va irriguer la pensée surtout en Russie jusqu'à une date récente La place particulière de la sociologie : Le terme est employé pour la première fois par Auguste Comte : science qui a pour objet d'étude des phénomènes sociaux, l'homme en société. [...]
[...] Elargissement de la notion de source : tout est potentiellement source, il faut savoir faire parler les choses muettes. La reprise de la théorie de Durkheim des faits sociaux comme représentation : étude des représentations collectives de ce qu'ils appellent les mentalités. Expression inconsciente ou consciente de la représentation. [...]
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