Moyen-âge, dieu, histoire ancienne, seigneur, domination, seigneurie médiévale, divinité, croyance, Grèce antique
Ce document propose deux questions corrigées pour un examen d'histoire (antique et médiévale).
Du grec ánthrôpos (être humain) et morph? (forme), l'anthropomorphisme désigne une tendance par laquelle on va attribuer des caractéristiques propres à l'homme à d'autres entités comme les dieux. Or, il se trouve que les divinités grecques sont anthropomorphes.
(...)
Pour expliquer brièvement les rapports de dépendance et de domination qui ont pu exister au sein de la seigneurie médiévale, il faut d'abord cantonner le sujet d'étude à la France à partir du XIe siècle. Ensuite, il faut comprendre que la seigneurie était la base de l'organisation économique, sociale et politique de la société féodale.
[...] En ce qui concerne les formes de domination, il est intéressant de nuancer la vision négative du servage, entretenue par des historiens comme Pierre Bonnassie qui parlait de « terrorisme seigneurial »8. Effectivement, force est de constater que par exemple, les charges comme le chevage ou encore la taille arbitraire étaient obligatoire pour les serfs comme pour les libres9. Finalement, il est difficile de faire la distinction entre domination et dépendance dans les rapports entre les seigneurs et les populations. Malgré cela, il semble que ce soit particulièrement par le biais de la justice que le pouvoir seigneurial s'est imposé pendant la période médiévale. [...]
[...] Histoire ancienne et histoire médiévale Histoire ancienne : à quoi ressemblaient les dieux grecs ? « Pour les Grecs, les dieux sont donc des êtres qui agissent, et ces êtres sont conçus sous forme humaine »1, or c'est ce principe d'action et cette humanisation de la divinité qui nous permettent de définir un portrait des dieux grecs. Dans un premier temps, on observe que les divinités de la Grèce antique avaient la particularité d'être « agissantes ». Elles interviennent dans tous les domaines de la vie des Hommes. [...]
[...] Or il se trouve que les divinités grecques sont anthropomorphes. On peut d'abord parler d'un anthropomorphisme physique, rien que par l'existence de corps sexués, mais aussi par l'existence d'une généalogie (permise par la reproduction sexuelle), que nous décrit le poète Hésiode dans sa Théogonie4. Au delà de ces ressemblances physiques, on peut constater que les dieux grecs sont dépendant d'une « anthropomorphie psychologique ». Effectivement, loin d'être parfait (contrairement aux dieux des religions monothéistes), ils sont souvent dépendant de leurs passions (haine et amour). [...]
[...] Ensuite, il faut comprendre que la seigneurie était la base de l'organisation économique, sociale et politique de la société féodale. Cette seigneurie est constituée du « domaine », forme d'exploitation agricole qui permet à une zone géographique de vivre en autarcie. Ce domaine est lui même composé de la « réserve », lieu privilégié de l'exercice du pouvoir seigneurial, et terres dont les bénéfices reviennent directement au seigneur, ainsi que des « tenures », terres dont la possession est partagée entre le seigneur et les paysans. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture