En politique, la gauche désigne la partie gauche de l'hémicycle d'une assemblée parlementaire ; ainsi que les personnes et les partis qui y siègent habituellement. Les partis de gauche se rassemblent généralement dans la promotion d'idéaux progressistes et de liberté, la critique de l'ordre social et la volonté de réformer celui-ci dans un sens égalitaire et rationnel. Elle comprend la social-démocratie, le radicalisme, le socialisme, le communisme et l'anarchisme. La notion politique de gauche, par opposition à celle de droite, est née en France au moment de la Révolution française. À la Constituante, au moment des premières discussions constitutionnelles, les opposants au droit de véto royal se regroupaient à gauche de l'hémicycle, tandis que les partisans du pouvoir royal en formaient l'aile droite. Bien que datée et située, la notion de gauche va rapidement se répandre au cours des XIXe et XXe siècles en Europe et notamment en France, pour ensuite structurer la vie politique de la plupart des pays démocratiques de la planète. En matière de réflexion sur la gauche en France il faut prendre en compte un constat majeur : la gauche française ne ressemble en rien aux importantes formations uniques du Labour Party britannique, de la CDU-CSU allemand et de l'Olivier italien. Ils présentent bien une mouvance de « gauche » unie que n'affiche pas la gauche française.
[...] Le socialisme va renaître dans le tournant des années 1880 dont le succès est à relier à la crise économique du moment. Apparition et développement de l'opportunisme radical. La classe ouvrière a considérablement augmenté : d'un quart de la population active en 1881 elle passe à un tiers en 1914. Les conditions de travail étaient pénibles, les salaires augmentaient mais il était difficile de compenser l'inflation; les ouvriers ressentaient un sentiment de frustration vis-à-vis de la hausse des profits dont-ils ne profitaient pas. [...]
[...] II- De la recomposition socialiste à l'union sacrée. De nombreux auteurs se sont regroupés parmi les socialistes et ont organisé ce courant qui reste malgré tout divisé puis, s'est ouvert la question de la laïcité et des tensions internationales qui a aboutit, en 1920, au tournant du congrès de Tours L'organisation socialiste : une unité fictive. Autour d'Edouard Vaillant, les disciples de Blanqui ont créé un parti socialiste révolutionnaire qui rêvait de fonder un régime communiste par un coup de force. [...]
[...] La notion politique de gauche, par opposition à celle de droite, est née en France au moment de la Révolution française. À la Constituante, au moment des premières discussions constitutionnelles, les opposants au droit de véto royal se regroupaient à gauche de l'hémicycle, tandis que les partisans du pouvoir royal en formaient l'aile droite. Bien que datée et située, la notion de gauche va rapidement se répandre au cours des XIXe et XXe siècles en Europe et notamment en France, pour ensuite structurer la vie politique de la plupart des pays démocratiques de la planète. [...]
[...] L'Union Sacrée fut déclarée à l'automne 1914. La gauche qui s'était ralliée à un gouvernement où siégeaient des “bourgeois” a été pendant longtemps victime du discrédit de la gauche pacifique qui s'était revendiquée apatride. La Révolution russe de 1917 allait briser l'espoir du socialisme français indivisible, qu'il ne fut jamais, par ailleurs. Puis, le retentissement de la Révolution rouge et de l'abolition du régime tsariste par les bolchéviques fut tel qu'il n'a pas manqué de secouer l'Europe entière. Désormais, une majorité de socialistes souhaite rejoindre le camp de l'URSS afin d'établir un communisme scientifique et réaliser la dictature du prolétariat. [...]
[...] Ce fut en effet le combat pour la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat qui rapprochèrent radicaux et socialistes alors qu'ils s'opposaient sur la propriété privée. Ils étaient tous profondément anticléricaux mais les visées divergeaient elles aussi : Jaurès voulait achever la Révolution française pour amener le prolétariat au pouvoir par les grèves mais surtout par la législation ouvrière et les réformes. La SFIO a obtenu 12% des suffrages en 1910 et 17% en 1914 avec 103 députés. [...]
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