Citation du dico de Tulard : « Les chancelleries européennes n'ont d'abord vu dans la Révolution qui éclatait en France que l'affaiblissement d'un puissant voisin. L'Angleterre y trouvait une revanche éclatante à l'aide que Louis XVI avait apportée aux Etats-Unis et Sheridan (homme politique et poète irlandais, orateur et figure éminente du parti whig) proclamait qu'il n'y avait plus désormais qu'un grand vide sur la carte de l'Europe à la place de la France ».
Avant de commencer le TD, il est nécessaire de situer les souverains européens et leurs Etats en 1789 : On distingue une pluralité de régimes, les monarchies absolues (dont la France d'avant 89), le despotisme ou absolutisme éclairé (sorte d'adaptation de la Monarchie absolue aux Lumières), la monarchie parlementaire avec l'exemple anglais, les républiques et enfin les Etats inachevés (comme l'Allemagne et l'Italie).
[...] Un courant patriotique veut une monarchie héréditaire pour lutter contre le pouvoir de l'aristocratie. En 1791, il est imposé à la Diète, avec l'aval du roi, une monarchie constitutionnelle. Ses opposants font faire appel à la Russie. Pologne et Lituanie sont alors soumises aux Russes dès le printemps 1792, malgré la défense de l'officier Kosciuszko. Ce dernier va alors fuir en Saxe. En janvier 1793, la Pologne est séparée entre la Prusse et la Russie. L'idéologie des Patriotes va alors changer. Cela va se transformer en un mouvement national. [...]
[...] Pour faire simple, c'est le barouf : ils y a des royaumes, des républiques, des duchés, les Etats pontificaux (pour l'Italie), brefs des divisions à tous les niveaux et même les souverains européens comme le roi de Prusse et de Hongrie se disputent des territoires en Allemagne. A ce propos Goethe s'interroge L'Allemagne ? Mais où se trouve-t-elle ? Je ne sais pas où trouver ce pays La Révolution française n'a pas éclaté dans un ciel serein en Europe. Elle a en effet été précédée de nombreux désordres sur le continent et en Angleterre ainsi qu'en Amérique. Pour Jacques Godechot, les troubles seraient la conséquence de l'indépendance américaine (guerre de 1775 à 1783). [...]
[...] L'Europe va s'allier comme jamais contre un ennemi commun, la France révolutionnaire. Selon Frank Attar, le 20 avril 1792, l'Assemblée législative déclare la guerre ‘'au roi de Bohême et de Hongrie''. Sans le savoir, les hommes de la Révolution venaient de précipiter la France dans un conflit qui ne devait s'achever qu'en 1815. Ce conflit va amener un nouvel ordre européen. Des personnages comme Napoléon Bonaparte vont s'illustrer. Avec lui, la France va maitriser et dominer la quasi-totalité de l'Europe jusqu'en 1815, avec la chute française à Waterloo. [...]
[...] En Allemagne, les philosophes sont admiratifs de la Révolution française. Mais pour eux, tous mouvements semblables seraient impossibles dans le Saint-Empire Romain Germanique. En effet, il est composé d'une multitude d'Etats, et la révolution faite dans un état ne serait pas suivie dans les autres. Le jacobinisme va alors se développer en fonction des avancées militaires françaises. Lorsque Custine entre à Mayence le 21 octobre 1792, cela donne une base territoriale aux jacobins allemands. Ils fournissent des cadres à l'administration française sur ces territoires. [...]
[...] À partir de 1789, la Révolution française résonne en Europe. L'Italie serait le deuxième territoire où les Jacobins sont les plus nombreux. La Révolution française est accueillie avec enthousiasme par la population, mais les gouvernements vont canaliser cet enthousiasme par la censure et des mesures répressives. Selon Michel Vovelle, on parle alors de jacobinisme d'attente Il n'y aura que quelques clubs, dans un premier temps, à voir le jour à Naples, Turin ou Gènes. Mais certains patriotes seront pourchassés comme Ranza et Buonarroti. [...]
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