pouvoir exécutif, Parlement, parlementarisme, instabilité ministérielle, IIIème République
En Janvier 1875, Henri Wallon célèbre député monarchiste de la IIIème République déclara « Faites un gouvernement qui ait en lui les moyens de vivre. » et montre ainsi la revendication principale de l'époque : la formation d'une vie politique stable et équilibrée.
Les limites historiques encadrant le régime de la IIIème République sont confuses et difficiles à établir, généralement on retient la période s'étendant de la chute de l'Empire en 1870 jusqu'à la délégation du pouvoir constituant dérivé au Maréchal Pétain lors du vote du 10 Juillet 1940.
Concrètement, la IIIème République a commencé avec l'instauration des trois lois constitutionnelles de 1875 sur lesquelles elle fonde sa légitimité.
[...] De plus la fragmentation des forces politiques constitue également un obstacle insurmontable d'autant que la multiplicité des partis est aggravé par leur mobilité et leur émiettement interne. Cette superposition de phénomènes participent activement à la création d'une forte instabilité gouvernementale que l'on peut illustrer par le nombre de cabinet de l'accession de Grévy à la présidence en 1879 jusqu'à la déclaration de guerre en Août 1914 c'est à dire 46 ! L'organe gouvernemental apparaît ainsi profondément incompétent aux yeux de la société du fait de ses renouvellements incessants. [...]
[...] Dans son célèbre discours de la présidence en 1895, Jean Casimir-Perier illustre cette frustration Présidence de la République est dépourvue de moyens d'action et de contrôle. Je ne me résigne pas à comparer le poids des responsabilités morales qui pèsent sur moi et l'impuissance à laquelle je suis condamné". Cependant, l'autre partie détentrice du pouvoir exécutif pose montre également les faiblesses de la IIIè République B)L'instabilité ministérielle Du fait de l'infériorité de la situation du chef de l'Etat, la cabinet ne semble trouver aucun appui dans la résistance qu'il peut opposer au Parlement. [...]
[...] De plus, elles affirment leur supériorité en élisant le Chef de l'Etat et en contrôlant le gouvernement. D'après l'article 6 de la loi du 25 Février 1875, le gouvernement est à la fois responsable devant le Sénat et devant la Chambre des députés avec le mécanisme de la motion de censure et celui de la question de confiance. Le Sénat dispose de compétences exclusives : il peut empêcher la dissolution de la Chambre des députés et tenir en échec toute tentative de révision. [...]
[...] On observe rapidement que ce régime s'oriente d'une manière de plus en plus accentuée vers une domination des assemblées et marque alors l'inexistence d'une égalité des pouvoirs mais plutôt une prépondérance absolue entre les mains du Parlement. érosion des pouvoirs exécutifs se révèle délibérément voulue et orchestrée par le Parlement, qui tente d'inaugurer avec succès son hégémonie dans la vie politique française. Dans quelles mesures le régime de la IIIè République entrainera-t-il une domination conjoncturelle du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif et donc anéantira les principes de l'équilibre des pouvoirs ? [...]
[...] L'équilibre des pouvoirs sous la IIIème République En Janvier 1875, Henri Wallon célèbre député monarchiste de la IIIè République déclara Faites un gouvernement qui ait en lui les moyens de vivre. et montre ainsi la revendication principale de l'époque : la formation d'une vie politique stable et équilibrée. Les limites historiques encadrant le régime de la IIIè République sont confuses et difficiles à établir, généralement on retient la période s'étendant de la chute de l'Empire en 1870 jusqu'à la délégation du pouvoir constituant dérivé au Maréchal Pétain lors du vote du 10 Juillet 1940. [...]
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