Emmeline, Pankhurst, mouvement, suffragettes, Angleterre
Si l'on devait dater les débuts du féminisme anglais, ce serai surement à partir de 1694, soit l'année de publication d'un essai écrit par Mary Astell et dont le titre traduit en français est Une sérieuse proposition faite aux dames, pour l'amélioration de leur véritable et plus grand intérêt. Cette femme est considérée comme la première à revendiquer l'intérêt du féminisme, et dénonce ainsi la dépendance dont les femmes sont victimes vis-à-vis des hommes. Elle propose des solutions telles que l'instauration de collèges réservés aux filles, qui seront non seulement laïque mais aussi consacrée à leur éduction et leur culture. Elle sera l'une des précurseurs dans la défense des droits des femmes, contre la phallocratie et pour l'égalité des sexes.
[...] Il fallait donc selon eux d'abord changer le système actuel avant de penser au suffrage féminin. Enfin il existe un troisième parti, celui des travaillistes. Ces derniers étaient en général contre le droit de votes des femmes, mais pour des raisons différentes de celles des conservateurs. En 1901 il y avait parmi la population anglaise active 29% de femmes, et un grand nombre d'hommes considéraient que non seulement cette part d'emploi leur était due, mais aussi que étant donné qu'elles étaient sous payée, cela empêchait les salaires d'augmenter. Les acquis et leurs revendications. [...]
[...] Le droit au suffrage féminin au centre du débat. Comme l'écrit Emmeline Pankhurst, ligne41 notre campagne d'obstruction a mis le vote des femmes au premier plan de l'actualité En effet à chaque fois que les suffragettes organisaient une manifestation ou une action importante, cela faisait les gros titre comme l'écrit Véronique Molinari dans Le vote des femmes et la première guerre mondiale en Angleterre. Mais cela ne servait pas forcément leur cause puisque certaines sont jugées trop extrémistes, et vont s'attirer les reproches ainsi que la méfiance des britanniques. [...]
[...] L'auteur voulait changer les actions parlementaires en actions militantes. L'Union National des Sociétés de Suffrage des Femmes, National Union of Women's Suffrage Societies, NUWSS) se contentait, entre autres, d'apporter leur soutien aux hommes politique qui se prononçaient en faveur du suffrage féminin. Cette organisation a été créée par Millicent Fawcett en 1897, pour soutenir le droit de vote des femmes, et cela grâce à des manœuvres non-violentes. Ne correspondant plus à sa conception de la lutte pour le droit des femmesEmmeline, qui faisait partie de la NUWSS, décida de fonder une autre organisation, moins pacifique, l'Union Sociale et Politique féminine (Women's Social and Political Union, WSPU). [...]
[...] Une aide précieuse pour l'affirmation des femmes en politique. L'auteur écrit lignes 39-40 ; des femmes que notre action avait aiguillonnées vers une activité dont elles ne se seraient pas crues capables auparavant. En d'autres termes la revendication pour le suffrage féminin trouve également son intérêt dans le fait que beaucoup de femmes vont grâce à ce mouvement s'intéresser à la politique, enrichir les débats, et vont contrairement à ce que les conservateurs pensaient, non pas suivre sans réfléchir leur mari, mais vont se créer leurs propres convictions et identité politique. [...]
[...] En 1903 Emmeline Pankhurst va créer l'Union sociale et politique féminine, et c'est à partir de là que son mouvement va se radicaliser. Comme l'écrit l'auteur ligne 1 et 2 Nous n'avons commencé le combat qu'après avoir donné au nouveau gouvernement toutes les chances de s'engager à satisfaire nos revendications En effet avant cette date les féministes utilisaient des moyens plus pacifistes pour faire entendre leurs revendications, à savoir les pétitions et les manifestations. En décembre 1905, Arthur Balfour, le premier ministre anglais et chef du parti conservateur, donne sa démission et permet au parti libéral d'accéder au pouvoir. [...]
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