Recherche sur la vie et le déroulement des journées dans les camps de concentration d'Auschwitz.
[...] Les plus vigoureux d'entre eux (environ sont retenus pour travailler. Ils sont rasés, vêtus d'un uniforme de prisonnier et tatoués d'un numéro sur l'avant-bras. Les autres (essentiellement les femmes, les enfants, les vieillards et les in rmes) ne sont pas répertoriés dans les registres : ils sont directement tués. L'entrée d'Auschwitz est surmontée d'une enseigne portant l'expression « Arbeit macht frei » (« le travail rend libre »). Pourtant, une fois le seuil franchi, les prisonniers perdent leur liberté pour toujours. [...]
[...] Naissance : Le camp d'Auschwitz est situé en Pologne, à une cinquantaine de kilomètres de Cracovie. Ses murs ont d'abord abrité une caserne militaire, ensuite transformée en camp de concentration destiné aux prisonniers politiques. Il se trouve au centre de l'Europe, en pleine campagne, et est facilement accessible par voie ferrée. Ses caractéristiques poussent les nazis à l'agrandir pour en faire un véritable complexe consacré à l'extermination des communautés juives. Auschwitz II et Auschwitz III sont construits pour accueillir d'autres prisonniers politiques et des centaines de milliers de Juifs. [...]
[...] Ils obligent les prisonniers allemands à enterrer les tas de cadavres abandonnés par les nazis. Des photographies et des lms sont réalisés pour témoigner de l'horreur qui s'est déroulée dans le camp. Le drame humain fi ffi fi ff ff Situé au centre d'un immense réseau ferré contrôlé par les nazis, Auschwitz n'a cessé de recevoir des trains venus de toute l'Europe (Pologne, Slovaquie, France, Hollande, Belgique, Yougoslavie, Norvège, Allemagne, Grèce, Italie, Lettonie, Autriche, Hongrie). On estime qu'1,3 millions de personnes ont été déportées à Auschwitz et qu'1,1 million de Juifs ont été tués. [...]
[...] Le bilan de l'activité du camp : Les derniers jours En janvier 1945, les nazis se trouvent en position de faiblesse et l'armée soviétique approche des camps. Les o ciers décident d'intensi er les exécutions, puis d'e acer toutes les traces de gazage perpétrés dans le camp. Lors de l'évacuation du camp prisonniers sont forcés de marcher vers l'Ouest. Beaucoup pleurent de froid ou de faim. Ceux qui ne parviennent plus à avancer sont abattus . Le 27 janvier 1945, les Soviétiques entrent dans Auschwitz et découvrent 7000 prisonniers a amés, malades et livrés à eux-mêmes. [...]
[...] Pour cela, quatre unités d'extermination sont élaborées : chacune d'entre elles se compose d'une zone de déshabillage, d'une chambre à gaz et de fours crématoires. Des tests d'extermination par le gaz ont convaincu les nazis. Cette méthode se généralise donc à Auschwitz. Elle se pratique avec un produit appelé le Zyklon B : il s'agit de billes qui libèrent des vapeurs acides au contact de l'air. Pour convaincre les détenus d'entrer dans les chambres à gaz, les billes sont dissimulées dans les milliers d'une salle de douche, qui libèrent ensuite le gaz mortel. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture