« Le roi règne, mais ne gouverne pas ». Cette citation, fruit d'Adolphe Thiers, prend tout son sens pour caractériser le parlementarisme souhaité par les parlementaires de la monarchie de juillet et de la IIIème République. De plus, au travers de cette citation, c'est toute la dualité de pensée du siècle passé qui s'oppose, en effet pour le pouvoir législatif le roi n'est présent que pour l'apparence tandis que le pouvoir exécutif incarné par le roi n'entend pas n'être qu'apparence.
L'extrait que nous allons étudier est un discours manuscrit de François Guizot s'étant déroulé devant la chambre des députés en mai 1846. Le texte a une portée, une valeur en lui-même, en effet sommairement sont exprimées, pour l'auditeur et le lecteur, les étapes à suivre pour la survivance du régime, pour l'application du régime s'étant mis en place. Ce texte induit succinctement, grossièrement la primauté du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif, enfin en théorie.
Cet extrait de discours est une œuvre qui est tirée des débats parlementaires. Son auteur est François Guizot, c'est un intellectuel, un grand penseur du libéralisme politique français, il prit une part importante dans la réalisation de la monarchie de juillet dont il en fut l'un des ministres.
[...] La monarchie de juillet et incarnée par Louis-Philippe, son pouvoir est exercé par le biais de la nouvelle édition de la charte de 1830. Pour autant, Louis-Philippe subit une crise de légitimité à gouverner. En effet voit s'affronter plusieurs courants, le courant bonapartiste, le courant légitimiste et le courant orléaniste. Louis-Philippe au final n'est arrivé au pouvoir que grâce à une coalition bourgeoise et royaliste Les Orléanistes vont s'allier aux républicains pour empêcher définitivement le retour du comte de Chambord. [...]
[...] Il ne sera plus manqué parmi nous [la chambre des députés] (ligne 18 à 19). [...]
[...] L'extrait que nous allons étudier est un discours manuscrit de François Guizot s'étant déroulé devant la chambre des députés en mai 1846. Le texte a une portée, une valeur en lui-même, en effet sommairement sont exprimées, pour l'auditeur et le lecteur, les étapes à suivre pour la survivance du régime, pour l'application du régime s'étant mis en place. Ce texte induit succinctement, grossièrement la primauté du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif, enfin en théorie. Cet extrait de discours est une œuvre qui est tirée des débats parlementaires. [...]
[...] Le grimaud (admettons que le terme est péjoratif, pour autant l'auteur nous a habitués à mieux, son besoin de pouvoir s'échoue sur l'institution étatique incarnée par Louis Philippe) exprime que le devoir de cette personne royale, car il y a des devoirs pour tous, également hauts, également saints pour tous, son devoir, c'est de ne gouverner que d'accord avec les grands pouvoirs publics institués par la charte, avec leur aveu, avec leur adhésion, avec leur appui (ligne 15 à 18). Pour autant, Louis-Philippe par son agissement ne permet pas un développement complet du parlementarisme à l'anglaise. Le roi use et abuse à continuer de s'aberrer à dissoudre les chambres afin d'obtenir une majorité. [...]
[...] Les victimes et la mémoire du monstre républicain étaient trop récentes, infléchissant alors vers une monarchie démocratique. Pour les chambres, Louis-Philippe détient son pouvoir de leurs souverainetés. La plume de cet extrait pense que le roi est Une personne intelligente et libre, qui a ses idées, ses sentiments, ses désirs, ses volontés comme tous les êtres réels et vivants, siège dans ce fauteuil (ligne 14 à 15). En effet, Louis Philippe détient sa souveraineté des chambres étant venues le chercher pour combler le vide s'étant créé à l'abdication de Charles X (même si d'après les coutumes de la loi salique, le roi de France ne peut abdiquer, enfin ce n'est pas le sujet). [...]
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