I : Le difficile établissement d'une paix aux frontières
II : L'impossible établissement d'une paix en Palestine
[...] Les Etats arabes parties à l'Organisation des Nation Unies en 1947, en revanche, ont tous voté contre la résolution établissant les frontières des Etats israéliens et palestiniens. A l'exception notable de l'Egypte, ils ont tous continué à défendre vigoureusement la présence exclusive des Palestiniens sur la terre convoitée, ne reconnaissant jamais l'Etat juif d'Israël. Encore aujourd'hui, les premiers demeurent favorables d'une solution à deux Etats quand les seconds s'opposent catégoriquement à toute autre solution qu'un seul état palestinien en Palestine. [...]
[...] La géographie de ce territoire se rapproche de son aspect actuel lorsque, en 1979, le Sinaï est rétrocédé à l'Egypte. De nos jours, un embryon d'Etat palestinien existe dans la bande de Gaza alors que le Golan et la Cisjordanie sont sous occupation et administration israélienne. La résolution 181, acte du partage onusien de la Palestine, a donc une grande importance historique mais ne nous renseigne que peu sur la réalité actuelle du territoire. Intro La Palestine est depuis des millénaires une interface entre les peuples, les cultures et les religions. [...]
[...] La situation actuelle trouve son origine en 1947. A cette date, suite à la résolution 181 de l'ONU, le protectorat britannique sur la Palestine cesse et la terre est divisée en deux Etats. D'un côté, le peuple originel de cette terre sur un Etat palestinien, de l'autre, le peuple juif dont les ancêtres vivaient en Palestine dans un Etat d'Israël. Ainsi, ayant constaté à quel point la Palestine était convoitée, on peut se demander comment le rapport de force s'est établi entre les deux Etats et leurs peuples. [...]
[...] Leur défaite est cuisante et permet à Israël d'occuper la majeure partie du territoire Palestinien. Seules la bande de Gaza et la Cisjordanie, qui devaient faire partie de l'Etat palestinien sont occupés par l'Egypte et la Jordanie. Ce conflit tend également la situation en forçant les populations juives à rejoindre l'Etat d'Israël et les arabes à le quitter, déracinant des populations de leurs terres. Vingt ans plus tard, victime d'un blocus de l'Egypte, Israël déclenche la guerre des six jours. [...]
[...] Ceux-ci marquaient l'entente historique entre deux peuples autrefois belliqueux. Conclusion Si l'année 1993 était porteuse d'espoir quant à la résolution du conflit israélo-palestinien, les observateurs déchantèrent vite. Deux ans plus tard, le Premier-ministre Rabin était assassiné par un extrémiste israélien et la nation juive se déchirait sur les modalités d'application des accords d'Oslo, que bon nombre considérait comme un trop grand renoncement. En 2000, une nouvelle intifada éclate, faisant disparaître jusqu'à nos jours tout espoir d'une paix rapide en Palestine. [...]
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